Trois décrets sont entrés en vigueur en France le 1er janvier pour mieux encadrer les commentaires publiés sur les plateformes Internet spécialisées dans l’hôtellerie, la restauration et la vente en ligne en général.

C’est une disposition incluse dans la loi pour une République numérique, votée il y a déjà plus d’un an. Car dans la jungle de commentaires sur ces sites, il est difficile de faire le tri. Débusquer les faux avis est une mission quasi impossible.

Le gouvernement impose désormais la transparence. Le site qui recueille les avis sur les hôtels devra désormais indiquer comment il a contrôlé ces avis, par exemple, indiquer clairement que, pour publier un commentaire, il faudra avoir réservé et effectivement séjourné dans l’hôtel en question. Les sites devront également préciser les critères de classement des commentaires et, surtout, indiquer s’ils ont été rémunérés pour cela.

Cet encadrement était réclamé par les professionnels eux-mêmes, mais la loi ne va pas assez loin pour certains d’entre eux, qui estiment que l’avis ne devrait pas pouvoir être anonyme.

Selon une enquête Nielsen, 80 % des acheteurs en ligne tiendraient compte de ces avis.

Reste à savoir si les sites tels que TripAdvisor, pour ne pas le citer, et autres auront l’honnêteté — invérifiable, celle-là — de ne publier que des avis « certifiés » sincères et véritables, et cesser de faire appel à des entreprises, notamment malgaches, qu’ils rétribuent pour « pondre » au kilomètre des avis imaginaires mais destinés à positionner artificiellement des établissements par rapport à leurs concurrents.  [Avec France Inter]

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