A la liste déjà longue des destinations à éviter, s’ajoute une liste que les clients potentiels établissent par eux-mêmes… Éliminer absolument tout risque nous semble totalement impossible !
Courageusement le TO Transorient de Thierry Gael lance un beau programme sur l’Iran. Mais qui s’y risquera ? Nous venons de rencontrer quelqu’un qui avait le projet d’organiser un groupe vers le Japon. Il y renonce. N’étant pas schizophrène de nature, nous lui demandons la raison : les missiles nord-coréens !
Les Caraïbes, on peut oublier pour un moment, non tellement à cause des cyclones puisque la mauvaise période semble derrière nous, mais parce que de nombreuses infrastructures sont détruites.
Les USA ? Il semble que la chute soit sensible, on parle d’un effet Trump. Nous, on veut bien, mais s’il faut éliminer toutes les destinations où on ne porte pas le leader dans son cœur, on n’aura plus grand-chose à visiter. Le Mexique, alors ? Trop dangereux, on attend encore des répliques du tremblement de terre.
Monaco, le Liechtenstein, Sainte-Hélène…
Et puis il y a la menace terroriste, surtout dans les pays qui luttent contre Daesh sur le terrain. Mais en fait elle est partout, puisque même des extrémistes musulmans font régulièrement sauter des mosquées appartenant à l’autre tendance.
Il reste bien sûr Monaco, mais c’est très cher. Le Liechtenstein, mais c’est ennuyeux et très isolé. L’île de Sainte-Hélène, mais l’atterrissage est périlleux. L’Écosse, mais on y roule à gauche et l’accent n’est pas facile à comprendre. La Scandinavie, alors ? Oui mais le climat n’est pas terrible.
La croisière : c’est une bonne solution. Une autre, c’est aussi de se dire que le risque est partout, et que cela ne doit pas nous empêcher de renoncer au voyage. Le voyage est la plus belle aventure humaine, il fait se rencontrer des gens, des cultures, et en cela il est le meilleur facteur de paix dans le monde. C’est à nous, agents de voyages, de rassurer nos clients, et de leur donner le goût du voyage, tout en essayer le limiter les risques.