L’actualité nous oblige à travailler exclusivement devant nos écrans d’ordinateurs, et tout à coup cette utilisation forcée de technologies d’échanges nous fait prendre conscience que le papier, c’est quand même autrement mieux !
Il y a longtemps que je voulais vous dire à quel point, pour prendre un exemple très parlant parmi d’autres, les belles brochures sont attractives. J’ai encore sous les yeux celle de BT Tours, avec ce titre si simple et si parfait : « Rencontrer le monde ». Une couverture qui accroche le regard, une splendide photo dans les tons rouges : vous la connaissez. Un catalogue de vacances de 387 pages, que le client peut garder sous la main, ouvrir quand il veut, annoter, corner des pages…
Évidemment, c’est du papier, donc des « arbres », me diront certains écologistes. D’accord, mais un arbre a cet avantage incroyable qu’il repousse ! Tandis que l’énergie dépensée pour maintenir les informations sur internet est, elle, transformée en CO2 et perdue dans l’atmosphère.
Imaginez-vous les heures à utiliser internet pour tomber, parfois, sur une information aussi pertinente que celle que vous trouvez dans une brochure bien faite ?
J’en étais là dans mes réflexions quand ce matin, je reçois par la poste ce qui est peut-être la dernière brochure de tourisme envoyée en Belgique : Regards d’Ardenne, éditée par notre Province de Luxembourg. Et je me fais les mêmes réflexions : comment vais-je trouver sur la toile l’info que j’ai sous les yeux, imprimée, accessible en un seul coup d’œil ?
Sur une double page bien illustrée je peux voir six propositions auxquelles je n’aurais sans doute pas pensé, et que par conséquent il ne me serait pas venu à l’idée de cherche sur le net : Les Petits-déjeuners rando, La roulotte d’Annabelle, Tiny House d’Europacamp, Le Labyrinthe, évasion garantie, Au fil de l’Aisne en tramway, et Promenons-nous dans la canopée.
Voilà quelque chose que je vais garder sous la main pour cet été. Et dites-moi comment fait-on pour garder un site web sous la main ? Bien sûr il existe des « dossiers » que vous pouvez classer pour retrouver rapidement le contenu, mais qui le fait ?
Et si vous avez comme moi plus de 100 mails à traiter par jour, celui que vous auriez dû garder parce qu’il était intéressant se retrouve au moins deux pages d’écran plus bas, et le lendemain vous l’aurez oublié. Tandis que ma brochure, elle est sur la table basse de mon salon, je l’ouvre et la referme à mon gré, et je rêve à ce que je ferai cet été.
Bravo donc à ceux qui osent encore « faire du papier ». Je précise d’ailleurs que dans le cas de Regards d’Ardenne, la revue est « imprimée sur du papier en provenance de forêts gérées durablement et issu de lots contrôlés et certifiés »
Voilà, voilà…