Les autorités cubaines ont « dénoncé » les nouvelles restrictions aux échanges Cuba-USA annoncées vendredi par Donald Trump mais ne ferme pas la porte pour la poursuite du « dialogue » engagé avec Washington depuis le rétablissement des relations entre les deux pays en 2015.
Vendredi, Donald Trump a annoncé le durcissement des contrôles pour les voyages d’Américains vers l’île, revenant ainsi sur les assouplissements concédés par Barack Obama. Souhaitant « un meilleur accord pour les Cubains et pour les États-Unis », le président américain a annoncé la limitation des transactions avec les entités contrôlées par l’armée cubaine, très investies dans le secteur du tourisme, et une application plus stricte des restrictions sur les voyages des américains vers l’île communiste.
Starwood, qui a inauguré il y a un an un Sheraton à Cuba, a fait part officiellement de son inquiétude
La Havane a « dénoncé les nouvelles mesures de durcissement de l’embargo » imposé à l’île depuis 1962 dans un communiqué lu à la télévision d’État, tout en réitérant « sa volonté de continuer le dialogue respectueux et la coopération » engagées avec les États-Unis depuis 2015.
Les autorités cubaines ont également dénoncé « une rhétorique hostile qui rappelle les temps de la confrontation ouverte » et le « recours aux méthodes coercitives du passé », le gouvernement cubain a regretté un « retour en arrière dans les relations entre (les) deux pays ».
