Comment développer l’activité réceptive en Belgique ? Avec le projet Diabolo, l’Upav, l’association des agences de voyages francophones, et VisitWallonia (Wallonie Belgique Tourisme), ont décidé ensemble de s’emparer du sujet. “Le potentiel est là, énorme. Mais plutôt que de créer une agence réceptive, essayons de travailler avec les professionnels afin d’identifier ceux qui seraient intéressés par l’activité réceptive, a expliqué Pierre Coenegrachts, le CEO de l’asbl en charge de la promotion de la Wallonie sur les marchés étrangers et le marché intérieur, lors de son intervention dans le cadre du congrès commun VVR/UPAV qui s’est terminé ce dimanche soir à Coimbra (Portugal).
L’objectif avec Diabolo : mettre en place une plateforme qui identifie, centralise, structure et assure un contrôle qualité de l’offre, a poursuivi Pierre Coenegrachts qui animait l’atelier « Wallonie, un marché en croissance pour les membres de l’UPAV? ». Et d’ajouter qu’il souhaitait que cette plateforme soit “opérationnelle à la fin de l’année afin qu’il y ait des actions très concrètes dès 2024”.
Travailler avec les agences de voyages est un pari : même intéressées, celles-ci doivent en effet trouver le temps et les ressources pour s’investir et répondre à la demande, créer et vendre un produit, et bien sûr gagner suffisamment bien leur vie en commercialisant cette offre.
De nombreux acteurs pourraient notamment miser sur des produits de niche. Sur le sport par exemple, les options ne manquent pas en Wallonie, entre les classiques cyclistes tel Liège-Bastogne-Liège (on en profite pour féliciter Remco Evenepoel) et des visites du circuit de Spa-Francorchamps même en dehors du Grand Prix de F1. Mais les obstacles ne manqueront pas, comme par exemple trouver des guides à même d’accompagner les différentes nationalités.
Les Néerlandophones observeront sûrement avec intérêt la démarche. Son succès pourrait vite conduire à l’extension de la plateforme au-delà de ses frontières initiales.