La compagnie aérienne américaine a carrément détruit le fauteuil d’un Français handicapé lors d’un vol Paris-New-York. Mais s’il n’y avait que ça…
C’est le journal Le Progrès qui rapporte la mésaventure. Le 4 juillet dernier, jour de la fête nationale américaine, un jeune homme handicapé s’est envolé avec sa sœur vers les États-Unis à bord d’un vol United Airlines. Valentin, 24 ans, souffre d’une amyotrophie spinale, une atrophie des muscles et ne se déplace qu’en fauteuil roulant électrique.
Son fauteuil, d’une valeur de 37.000 € selon sa sœur, a été normalement enregistré à l’aéroport de Roissy CDG. Mauvaise surprise après leur arrivée à l’aéroport de Newark, à New York, le fauteuil roulant qu’ils récupèrent est complètement ravagé.
Une offre à prendre ou à laisser
« Le fauteuil de 250 kg n’avait pas subi un simple dommage mais avait été entièrement détruit et était inutilisable », explique la sœur de Valentin au journal. Roues arrachées ou désaxées, manette de conduite tordue, boîtier d’assistance arraché, vérins endommagés… bref, une épave inutilisable.
United Airlines leur propose alors un fauteuil roulant de rechange. Le problème, c’est que celui-ci n’est « pas du tout adapté » au handicap de Valentin remarque-t-elle. Mais la compagnie n’en a rien à faire. C’est à prendre ou à laisser !
« Nous n’avions pas le choix de ne pas accepter cette proposition après un ultimatum posé par la compagnie … Si nous refusions, nous devions signer une décharge stipulant que nous refusions l’aide de United Airlines et donc la prise en charge ». Contactée par Le Progrès, la compagnie aérienne américaine n’a fait aucun commentaire. Ce lundi, une semaine après les faits, United a déclaré qu’elle s’engageait à rembourser le fauteuil de Valentin. Mieux vaut tard que jamais. Et c’est bien le moins !
United porte bien mal son nom
Car, il faut dire que la liste des récriminations à l’encontre d’United Airlines commence à être longue. En avril dernier, la compagnie avait déjà été au cœur d’une polémique après avoir sorti de force un passager d’un de ses vols en raison d’un surbooking. Quelques jours avant, elle avait déjà été critiquée pour avoir interdit à des adolescentes en leggings de monter à bord d’un de leurs avions.
En 2015, la compagnie avait été au cœur d’un scandale islamophobe après avoir refusé de servir une boisson à une passagère de confession musulmane.
United… Il va falloir bientôt songer à changer de nom ! Non ?