Conseils
- Si la fumée de cigarette vous dérange, la plupart des établissements de taille petite ou moyenne ne seront pas pour vous. Rendez-vous dans un izakaya plus grand qui propose des pièces privées.
- Acceptez de partager l’addition avant de partir, cela vous évitera des maux de tête.
- N’attendez pas de bière artisanale ni de cocktails raffinés. Profitez-en pour essayer le nihonshu (saké) local.
L’expérience izakaya
Mettant l’accent sur la boisson (le nom « izakaya » est formé des mots « rester » et « magasin d’alcool »), les izakaya ont tout ce dont vous avez besoin pour passer une bonne soirée entre amis ou collègues.
Des petites gargotes de propriétaires indépendants aux établissements des grandes chaînes, les izakaya sont omniprésents au Japon. Ils proposent de s’asseoir par terre, à table ou les deux. Certains établissements vous demanderont de retirer vos chaussures avant d’entrer.
Une fois assis, on vous apportera un oshibori (lingette) pour vous essuyer les mains, ainsi qu’un petit plat de bienvenue appelé « otoshi », qui est compris dans les frais d’entrée (otoshidai) et qui peut être aussi bien à base de légumes cuits que de poisson frais. Soyez curieux et goûtez ce plat.
Dans les izakaya des grandes chaînes, la commande peut sur faire sur une tablette électronique. Dans les petits établissements, le menu est généralement écrit en japonais uniquement et souvent entièrement à la main. Mais ne vous laissez pas dissuader, car l’ambiance décontractée et l’alcool qui coule à flot font souvent de votre voisin une source inestimable d’informations et de suggestions.
À la fin de la soirée, un simple « okaikei onegai shimasu » ou un X avec vos index suffit à demander l’addition à votre table. Il est rare de détailler et de payer uniquement ce que l’on a soi-même consommé, donc attendez-vous à ce que l’addition soit divisée équitablement par le nombre des convives.
Quoi boire ?
Beaucoup de personnes commencent par de la bière. Ne vous attendez pas à un grand choix : les izakaya proposent généralement de la bière à la pression (nama) ou en bouteille (bin) des principales marques que sont Asahi, Suntory et Kirin.
Si vous ne buvez pas de bière, essayez le saké local (nihonshu). Ou bien essayez un verre de whisky ou de shochu nature, avec des glaçons ou allongé avec de l’eau ou du thé oolong.
Quoi manger ?
La nourriture des izakaya est faite pour bien accompagner l’alcool. Commencez avec des frites, des chips ou des légumes tels que du chou ou des edamame (fèves de soja). Essayez ensuite des tempura, des kushikatsu (brochettes panées) ou des karaage (poulet frit).
Puis enchaînez sur des brochettes yakitori tout juste grillées. Les sashimi et les sushis sont aussi populaires et se marient très bien avec le nihonshu local. Vous en voulez encore ? Rassasiez-vous avec des boulettes de riz grillées. Assurez-vous juste d’en commander suffisamment pour tout le monde, car les plats sont généralement servis en petite portion.
Et ne vous en faites pas si vous ne commandez pas tout en une seule fois, vous pouvez faire des petites commandes au fur et à mesure que vous remplissez à nouveau votre verre.
Où aller ?
Concentrés autour des lieux fréquentés comme les gares, les izakaya sont partout dans tout le pays. À Tokyo, vous pouvez vous rendre à Omoide Yokocho, près de la sortie ouest de la gare de Shinjuku, où vous trouverez plus d’une cinquantaine de petits restaurants et izakaya. Ou bien rendez-vous à Nonbei Yokocho dans le centre de Shibuya.