Au niveau mondial, près de 600 millions de touristes ont été recensés pour les six premiers mois de l’année, soit une hausse de près de 36 millions en comparaison annuelle. A noter, les bon scores de la Turquie, de l’Égypte et la Tunisie. Seule tâche au tableau, les arrivées aux USA reculent. Effet Trump ?
Avec 6% de croissance, ce premier semestre est bien au-dessus de la tendance de ces dernières années et se révèle le plus performant depuis 2010 selon les résultats du Baromètre du Tourisme Mondial de l’Organisation Mondiale du Tourisme. Les régions qui ont affiché la plus forte croissance sont le Moyen-Orient (+9%), l’Europe (+8%) et l’Afrique (+8%). L’Asie et le Pacifique suivent à +6%, tandis que l’Amérique n’affiche que +3% de croissance. Cette période représente généralement 46% des arrivées internationales pour l’année.
Reprise significative en Turquie, Égypte et Tunisie
Les destinations méditerranéennes montrent une croissance particulièrement forte au premier semestre 2017 avec +12% pour le Sud et l’Europe Méditerranéenne, pour l’Afrique du Nord (+16%) et le Moyen-Orient +9%).
Une tendance qui est menée par la force de plusieurs destinations, combinée à la reprise significative du tourisme dans différentes destinations comme la Turquie, l’Égypte et la Tunisie .
En juin, l’Europe du Nord a connu une progression de 8%, tandis que l’Ouest a gagné 6%. L’Europe centrale et l’Europe de l’Est affichent 4% de croissance, tout comme l’Afrique subsaharienne.
Recul des arrivées aux USA
L’Asie du Sud affiche +12% et domine ainsi la région Asie-Pacifique, suivie de l’Océanie (+8%) et l’Asie du Sud-est (+7%). Le Nord-est de l’Asie affiche des résultats plus modérés avec +4%.
La région des Amériques montre une solide croissance au Sud avec +6% et au Centre avec +5%. Les Caraïbes ont connu une progression de 4%, tandis que l’Amérique du Nord affiche une faible croissance de +2%.
Les bons résultats du Mexique et du Canada ont été partiellement freinés par le recul des arrivées aux USA, la plus grande destination de la région.
Le président Donald Trump a-t-il joué les repoussoirs ? Difficile de dire quelle est sa part de responsabilité dans ce désamour des Etats-Unis… Mais ses prises de positions radicales et sa réaction « contrastée » après les évènements de Charlottesville ne plaident pas vraiment en sa faveur…