Tourisme et Coronavirus : les bonnes raisons d’espérer que ça s’arrête vite …

Si les dernières nouvelles paraissent inquiétantes, notamment en Chine, en Italie, en Iran et en Corée du Sud ; il semble bien réel qu’à l’échelle mondiale, on observe une nette amélioration de la situation. Une bonne nouvelle pour tous les professionnels du tourisme et des voyages.

Depuis quelques jours, le nombre de personnes contaminées diminuent

Selon les données publiées par Statista, « le nombre de nouveaux cas détectés diminue tandis que le nombre quotidien de personnes guéries est en forte hausse. Depuis le 18 février, on dénombre même en moyenne chaque jour plus de guérisons que de nouveaux malades.

Le 25 février dernier, 27 789 guérisons ont été reportées dans le monde sur près de 80 300 cas détectés depuis le début de l’épidémie. Près du tiers des guérisons signalées à ce jour ont été reportées entre le 22 et le 25 février. Toutefois et étant donné que la Chine concentre toujours la grande majorité des cas (environ 97 %), cette tendance épidémiologique concerne essentiellement ce pays et il faudra être attentif aux évolutions à venir dans les autres territoires affectés ».

Pourquoi la Corée du Sud a vu le nombre exploser ?

La Corée du Sud a connu de loin le plus grand nombre de cas de coronavirus en dehors de la Chine. En une semaine, les cas confirmés sont passés de quelques dizaines à plus de 900.

Les autorités ont identifié un groupe de l’Église « Shincheonji » comme étant au cœur de cette épidémie. Cette église est considérée comme une secte en Corée et compterait 250.000 fidèles. Les membres se sont probablement infectés les uns les autres puis se sont dispersés dans tout le pays, apparemment non détectés.

La plupart des personnes infectées sont des cas bénins

Une étude sur 17 000 personnes menée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a prouvé que jusqu’à 82 % des personnes infectées par le coronavirus ne présentaient que des symptômes bénins.

Le coronavirus a un taux de mortalité de 2,14 %, bien inférieur aux 9,56 % notés par le SRAS lors de l’épidémie de 2002-2003. Le mécanisme de transmission du coronavirus est différent du SRAS. Selon un rapport du National Center for Infectious Diseases (NCID) « Le mécanisme de transmission est plus proche du H1N1 ou de la grippe »).

Serge Fabre

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