L’année 2020 commence dans un contexte inhabituel en Australie où de violents incendies s’enchaînent depuis plusieurs semaines. En quelques semaines ainsi dans le Sud Est du pays, plus de 6 millions d’hectares sont parti en fumée : c’est deux fois la superficie de la Belgique.
Et selon les autorités, les feux risquent de se propager un peu plus à cause de la canicule qui frappe le pays (plus de 40°) ainsi que des rafales de vent. Si les feux de brousse sont un phénomène récurrent, cette année de manière exceptionnelle ceux-ci se sont multipliés et intensifiés.
« Spécialistes et surtout amoureux de la destination, c’est donc le cœur serré que nous avons débuté cette nouvelle année, indique Aurélia Devilliers, la Chef de produit chez Australie Tours, le 1er tour opérateur sur la destination : »Toutes nos pensées vont au peuple australien et à nos nombreux partenaires locaux fortement impactés par cet évènement inédit« .
Pour faire face à cette catastrophe, le premier ministre australien, Scott Morrison, a déployé plus de 3 000 militaires réservistes sur le terrain.
Pour le moment, le feu a détruit plus de 1.500 habitations et menace un peu plus chaque heure qui passe. Dans trois états du pays, près de 100 000 personnes ont eu l’obligation d’évacuer les zones critiques.
Les images déchirantes qui font le tour du monde ne manquent pas d’interpeller les futurs voyageurs. Il est très important de mentionner que si ces feux sévissent dans plusieurs régions ils restent très localisés dans les zones rurales, généralement dans l’arrière-pays et loin des sites touristiques (Tourism Australia a mis en place un système d’alerte actualisé sur les feux).
« Aux appels que nous recevons, nous prenons le temps de bien expliquer la situation, poursuit Aurélia Devilliers, en nous appuyant sur les updates quotidiens de nos partenaires et des États concernés. Nous insistons aussi sur la notion de distance et de superficie de l’Australie qui est un pays-continent ».
L’Australie étant loin, on oublie parfois qu’elle fait presque 14 fois la France et que les distances sont immenses. Ce n’est pas parce qu’il y a un incendie à 700 km au sud de Sydney que la ville brûle… Les grandes métropoles n’ont pas été évacuées et les aéroports fonctionnent normalement.
Les feux épargnent les grands lieux touristiques
Les feux évoluant très vite selon les conditions météorologiques (chaleur, vent, pluie), la situation est donc pilotée au jour le jour.
« La sécurité de nos passagers reste notre priorité, aussi nous sommes en liaison constante avec nos partenaires locaux de manière à garantir à nos clients un bon séjour et une belle découverte de l’Australie (lorsque cela est nécessaire les itinéraires sont retravaillés localement) » précise Aurélia Devilliers.
Il faut garder en mémoire que le programme classique d’un premier voyage en Australie : Sydney, Rock, Reef n’est absolument pas impacté par ces incendies.
Les conséquences écologiques seront importantes mais la nature reprendra ses droits. Il est important de souligner que de nombreux arbres sont des plantes pyrophytes (comme les eucalyptus, qui ont besoin du feu pour se régénérer).
Australie Tours soutient activement les associations
« Pour chaque nouvelle inscription sur un programme Australie (incluant des prestations terrestres), nous nous engageons financièrement en reversant un pourcentage du montant du voyage à différentes associations de sauvegarde de la faune endémique australienne (ONG IFAW – Australian Koala Foundation – Koala Clancy Foundation – Hanson Bay Koala Sanctuary… ). Nous inviterons aussi nos clients à s’engager à nos côtés pour soutenir cette cause« .
Aurélia Devilliers rappelle que la meilleure manière de montrer notre solidarité avec l’Australie c’est de continuer à y voyager !
Un combat acharné sur le terrain contre des feux dont on ignore encore l’origine
Les pompiers luttent jour et nuit contre les flammes avec l’appui de moyens aériens mais aussi de certains citoyens courageux. Hier mardi le thermomètre affichait pour information 49° à l’ombre.
L’état d’alerte a été décrété à Sydney, l’un des feux pourrait atteindre la périphérie de la mégapole.
La Première ministre de Nouvelle-Galles du Sud, qui a Sydney pour capitale, a déclaré notamment « être dans l’inconnu » vis-à-vis de ces feux et de leur origine : alors que les scientifiques pointent du doigt le réchauffement climatique, certains accusent à l’inverse des « politiques environnementales » d’être responsables de la catastrophe et notamment l’ancien gouvernement Carr qui aurait multiplié, verrouillé et sanctuarisé de nombreux parcs nationaux, au point d’en avoir fait de véritables réservoirs de carburant « naturel ».