Les artisans partenaires de cette jeune entreprise française – implantée depuis un an en Belgique – ont accueilli 3 000 groupes l’an dernier.
Le public est toujours plus nombreux, depuis des années, à visiter les entreprises, dans le cadre d’un tourisme dit industriel. Ebénistes, chocolatiers, apiculteurs, couvreurs-zingueurs, agrumiculteurs, brasseurs… les artisans ont eux aussi, désormais, la volonté de mieux faire connaitre leurs activités, tout en s’inscrivant dans une approche plus locale et expériencielle. Wecandoo surfe sur le succès de ce tourisme de savoir-faire davantage immersif et participatif que le tourisme industriel.
Cette jeune entreprise française (2017) rassemble en effet près de 2 000 artisans partenaires aujourd’hui. “Ceux-ci ont organisé 4 000 ateliers et accueilli environ 150 000 personnes l’an dernier”, se félicitait Edouard Eyglunent, l’un des co-fondateurs (avec Grégoire Hugon et Arnaud Tiret), ce jeudi dans ses bureaux de la Voûte Wecandoo. Un bel espace situé avenue Daumesnil à Paris, disposant également d’un espace céramique au sous-sol. Et Wecandoo de noter l’accueil par ses partenaires artisans de quelque 3 000 groupes en 2022, comptant en moyenne sept personnes.
D’ici la fin de l’année, l’entreprise s’est fixée comme objectif d’atteindre les 3 000 artisans, en France pour l’immense majorité d’entre eux, mais aussi en Belgique, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. “En moins d’un an de présence en Belgique, nous comptons déjà 80 ateliers partenaires, la plupart à Bruxelles, ainsi qu’une quinzaine à Anvers” se réjouit Edouard Eyglunent.
Pour se développer davantage encore en Belgique, Wecandoo peut désormais compter sur Dorothée de la Kethulle, depuis quelques jours sa responsable de la Communication Benelux. L’expansion de l’entreprise passe en effet par la Belgique – dont Gand, sa ville natale – ainsi que par Rotterdam et Amsterdam. Sans oublier le Royaume-Uni à compter de mai prochain.
