Toujours plus d’agressions sexuelles à bord

Selon le New York Times, les agressions sexuelles à bord des avions augmente à un rythme alarmant, même si les chiffres actuels sont approximatifs puisqu’il n’y a pas vraiment de données répertoriées, souvent faute de plaintes. Seule certitude, les agressions se passeraient aussi bien en plein jour que durant la nuit.

Il y a un an, le FBI a lancé une grande campagne de sensibilisation sur ce phénomène et, depuis, des efforts ont été déployés pour endiguer le problème. Selon la police fédérale américaine, le nombre des agressions signalées est passé de 38 en 2014 à 63 en 2017. En 2018, 39 cas ont été signalés. Mais combien n’ont pas été signalés ?

Le journal cite notamment le cas d’un homme, condamné aux États-Unis à neuf ans de prison pour une agression sexuelle commise sur une femme dans un avion, alors qu’il était assis entre son épouse et sa victime. En août, une passagère a décrit sur Twitter comment un homme se masturbait assis à côté d’elle pendant des heures.

Pas plus tard qu’en janvier dernier, un Canadien de 28 ans a aussi été accusé par la police fédérale australienne d’avoir agressé sexuellement deux agentes de bord lors d’un vol entre Hong Kong et l’Australie.

Interrogée par le New York Times, Laura Palumbo, directrice des communications au National Sexual Violence Resource Center de Harrisburg, en Pennsylvanie, croit que ces cas d’agressions sont de plus en plus médiatisés grâce à l’émergence du mouvement « #MeToo ».

Pour le professeur de sociologie, Kris Macomber, les agressions sont essentiellement une extension de ce que les femmes ont longtemps enduré dans d’autres espaces publics, comme les rues, les bus, le métro et maintenant l’avion.

Il souligne également qu’on vit désormais dans une « ère de distraction (sic) » au cours de laquelle les passagers regardent des films, écoutent de la musique ou prennent des médicaments pour dormir, ce qui rend moins probable l’intervention d’autres passagers.  Donc : Aide toi, le ciel t’aidera… A 10.000 m. d’altitude, on peut l’espérer.

(Avec le journal de Montréal)

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