Alors que sa maison mère a fait faillite au Royaume-Uni, Thomas Cook France espère renaître, sous l’aile de nouveaux actionnaires. C’est ce qu’indique aujourd’hui L’Echo touristique. « Une information et consultation du Comité central d’entreprise (CCE) de l’entreprise aura lieu ce jeudi sur le projet de déclaration de cessation des paiements et d’ouverture d’une procédure de redressement pour Thomas Cook France », précise-t-il dans un communiqué diffusé hier.
425 millions de chiffre d’affaires
Pour le groupe, qui emploie 780 collaborateurs, l’objectif est d’assurer la continuité de l’activité de l’entité française et d’avancer rapidement sur une solution de reprise sous la protection du tribunal de commerce de Nanterre.
Par ailleurs, Thomas Cook France assure que « plusieurs repreneurs potentiels sérieux du secteur du tourisme ont déjà fait part de leur fort intérêt pour Thomas Cook France, qui exploite notamment 172 agences de voyages en propre et réalise un chiffre d’affaires de 425 millions d’euros –»
Thomas Cook France est également propriétaire de Jet Tours. « À court terme, la principale priorité de Thomas Cook France reste ses 9620 clients actuellement en vacances (qu’ils soient clients directs ou clients d’agences de voyages partenaires)», rappelle le communiqué.
L’Echo touristique précise plus loin que Thomas Cook France a également mis à jour ses recommandations aux clients. Pour les clients directs du voyagiste auxquels il est exigé de repayer des prestations sur place, il leur est demandé de garder les justificatifs et de les adresser accompagnés d’une demande de remboursement directement via courrier recommandé à Thomas Cook France. Pour les clients des agences de voyages partenaires, il leur est demandé de s’adresser à leur agence de voyages habituelle.
La FSV recommande la suspension des paiements
Contactée hier par de nombreux membres, la Fédération suisse du voyage (FSV)recommande de considérer comme annulés tous les voyages qui n’ont pas encore été débités par Thomas Cook et de rechercher de nouvelles alternatives pour les clients
Concernant tous les voyages qui ont déjà été débités, il appartient à l’agence de voyages de décider si elle veut rechercher une alternative pour le client et lui facturer cette dernière une nouvelle fois, poursuit la FSV.
Dans ce cas, le consommateur doit faire valoir ses prétentions au moyen de l’attestation d’assurance via la garantie des fonds de la clientèle de Zurich Assurance, dont le siège est à Francfort. Les prestations individuelles ne sont pas couvertes.
Ce point est important dans la mesure où l’événement assuré n’est pas encore intervenu puisque la filiale allemande de Thomas Cook n’a pas encore déposé son bilan à ce jour.
(TI)