Dans l’archipel espagnol des Canaries, situé à l’ouest des côtes de l’Afrique du Nord, le coeur de l’île de Tenerife est la proie des flammes. Les touristes sur place ne risqueraient rien selon les autorités, qui restent toutefois très prudentes.
L’incendie s’est déclaré mardi dernier dans un parc national, sur les flancs du volcan du mont Teide, le point culminant de l’Espagne (3 715 m). En six jours, plus de 11 600 hectares sont partis en fumée, dans ces zones montagneuses d’Arafo, Candelaria, La Victoria de Acentejo, Santa Úrsula, La Orotava et El Rosario. Soit 6% de la superficie totale de la plus grande île des Canaries. Et les conditions météo actuelles – notamment le vent fort de la « calima », orienté « nord-est/sud-ouest » – n’arrangent pas le travail des 610 personnes – pompiers notamment – et des hélicoptères et avions bombardiers d’eau qui luttent contre ce feu « complexe ». Mais la situation serait en passe d’être stabilisée dans les prochains jours, voire les prochaines heures, selon les autorités.
D’après l’agence de presse Reuters, les zones touristiques de Ténérife ne sont pas affectées par les incendies. Les deux aéroports de l’île fonctionnent normalement. L’office du tourisme note pour sa part que les grandes destinations touristiques, et les villes de l’île ne sont pas touchées. Pas d’inquiétudes donc du côté des stations balnéaires, des plages et autres lieux les plus fréquentés par les touristes. Une exception notable toutefois : le Teide, site touristique majeur de l’île, fermé actuellement, de même que certaines routes menant aux montagnes.
Les autorités ont toutefois relevé que l’incendie courrait désormais vers les zones touristiques du sud, même s’il est beaucoup plus au nord. Mais peut-être la fumée qui altère la qualité de l’air, et les cendres, auront-elles raison de la sérénité de certains visiteurs.
VDM
