Le SPF Affaires étrangères, compte tenu de la situation au Sri Lanka, déconseille tous les voyages non-essentiels dans ce pays. A ceux qui se trouvent actuellement dans cette île située au sud de l’Inde, dans le cadre de leurs vacances, le service public fédéral les invite à poursuivre leur voyage comme prévu tout en faisant preuve de la vigilance nécessaire. Et il leur conseille, le cas échéant, de rester en contact avec leur tour opérateur.
Le Sri Lanka est confronté depuis des mois à une profonde crise économique et sociale. Et désormais politique. Après la fuite du président Gotabaya Rajapaksa le week-end dernier (qui a depuis démissionné, par mail), le Premier ministre Ranil Wickremesinga, a été désigné cette semaine nouveau président par intérim, comme le prévoit la constitution. Le Parlement doit élire un nouveau président le 20 juillet. Il y a urgence car Ranil Wickremesinga est lui aussi contesté par les manifestants. L’état d’urgence a été instauré ce 13 juillet. La police a annoncé un couvre-feu dans la province de l’Ouest, celle de la capitale Colombo, pour contenir les manifestations.
Le SPF Affaires étrangères alerte les voyageurs sur les importants problèmes d’approvisionnement, entraînant des pénuries de produits de première nécessité tels que les médicaments, le carburant, l’électricité et la nourriture. “Il peut y avoir des files d’attente dans les supermarchés, les stations-service et les pharmacies. Le carburant n’est disponible que pour les « services essentiels ». Les autorités locales peuvent imposer un rationnement de l’électricité, entraînant des coupures de courant”, précise le service officiel.
Compte tenu de la pénurie croissante de médicaments, il recommande également aux voyageurs qui nécessiteraient un traitement médical particulier, de faire preuve de vigilance et de se munir d’un stock suffisant de médicaments. Quant aux importantes manifestations, principalement dans les centres urbains, le SPF invite à les éviter et à suivre les conseils des autorités locales.
VDM