La ville de Spa vient de se voir inscrite au Patrimoine de l’UNESCO, en même temps que celles de Vichy, en France, Baden Baden, notamment, en Allemagne, Montecatini en Italie, Bath au Royaume Uni, Marienbad en République tchèque, etc. Sept pays avaient en effet déposé un dossier pour onze de leurs villes fleurons du thermalisme européen très en vogue entre le début du XVIIIe siècle et le début du XXe siècle.
Un phénomène européen
Le comité du Patrimoine a reconnu la valeur universelle de ces grandes villes d’eaux d’Europe dont certaines se sont développées autour de sources d’eau minérale. Ces « eaux » ont donné leur cachet à ces villes, en couplant activités à visée thérapeutique à des activités de loisir, dans un environnement composé de parcs urbains et de promenades prisés des curistes, mais aussi de théâtres, salles de concert et casinos, par exemple.
« Les grandes villes d’eaux d’Europe constituent un témoignage exceptionnel sur le phénomène thermal européen, qui trouve ses racines dans l’Antiquité et a connu son apogée entre 1700 environ et les années 1930 », souligne le projet de déclaration de valeur universelle, adopté samedi.
Diverses festivités étaient prévues à Spa, qui ne doutait pas de son inscription au prestigieux catalogue, mais elles ont dû être annulées en raison des conséquences des inondations qui ont endeuillé la région voici deux semaines.
