TUI Belgium a sondé près de mille Belges (945 précisement) pour avoir chaque semaine, pendant cinq semaines, les différentes opinions de nos compatriotes sur les vacances au sens le plus large du terme. Avec en prime, chaque semaine, les points de vue de deux employés de TUI sur les réponses au sondage, et leur expérience face aux clients.
Le premier thème abordé : qui s’occupe de l’organisation des vacances d’été ?
Premier constat, les hommes et les femmes ont des avis très différents.
. Du côté des femmes, 76 % déclarent organiser elles-mêmes les vacances mais 50 % des hommes affirment aussi s’occuper de l’organisation.
. Ils sont très peu à donner le crédit de l’organisation à leur partenaire : seules 2 % des femmes déclarent que leur partenaire organise les vacances et 7 % des hommes admettent que leur femme s’en occupe.
Que peut-on retirer de ces différences d’opinion ?
. Les femmes sont fermement convaincues d’organiser elle-même les vacances.
. Il n’est facile pour personne d’avouer ne pas s’occuper du tout de l’organisation.
. Pourquoi deux fois plus d’hommes que de femmes pensent qu’ils ont organisé les vacances ensemble? Est-ce une illusion? Ou la contribution masculine est-elle trop anecdotique pour que la femme la mentionne ? Une explication possible serait que la personne interrogée fasse un voyage en solo et l’organise par conséquent seul. Mais les voyages en solo sont l’exception et non la règle et ne constituent donc pas une explication à proprement parler.
Quid des points de vue des employés de TUI quotidiennement en contact avec les clients ?
Réaction de Katrien, Manager TUI Customer Service Center : « Il est vrai que nous avons beaucoup plus de femmes que d’hommes au téléphone. Souvent, j’entends le mari parler en arrière-plan, mais la plupart des hommes laissent la femme parler… même s’il est parfois nécessaire de parler au mari, alors qu’il ne sait pas toujours de quoi parle son épouse. Le problème, c’est qu’encore très souvent, lors de la réservation, le nom du mari est donné en premier. Cela fait de lui la seule personne légalement habilitée à gérer la réservation. Donc, si madame nous appelle mais que monsieur est le gestionnaire principal de la réservation, je dois pouvoir parler à monsieur et je ne peux agir que sur ce qu’il me demande de faire. » Un conseil pour les femmes : si vous avez l’habitude de tout organiser, donnez votre nom en premier lors de la réservation. Ainsi, vous serez la responsable de la réservation et ne dépendrez de personne pour la gestion du dossier ».
Les agents de voyages des TUI shops sont également unanimes sur le rôle prépondérant des femmes pour la réservation. Amélie, Manager TUI Shop Auderghem : « Peut-être que l’interprétation du terme « organiser » est totalement différente pour les hommes que pour les femmes. D’après mon expérience, c’est très souvent la femme qui vient une première fois en agence pour y trouver de l’inspiration. Elle fait ensuite part à monsieur des suggestions que nous lui faisons et ils prennent alors une décision ensemble… ou monsieur laisse madame décider seule. S’ils veulent réserver, madame reviendra. Monsieur vient rarement seul. S’ils reviennent ensemble, madame est particulièrement attentive et posera souvent des questions supplémentaires, surtout s’ils voyagent avec des enfants. Après tout, les vacances de nombreux parents dépendent du bien-être des enfants. Aussi cliché que cela puisse paraître, en ce qui concerne l’aspect plutôt administratif des choses – la souscription ou non d’une assurance, par exemple – madame laisse monsieur décider, et c’est souvent monsieur qui règle la note. Une constante : je remarque souvent un soulagement chez l’homme une fois la décision prise et le voyage réservé. »
Conclusion: si les deux partenaires considèrent qu’ils « organisent » le voyage, la femme veut généralement dire qu’elle s’est penchée sur la destination, l’hôtel et l’expérience de vacances, tandis que l’homme se réfère le plus souvent à la gestion administrative.
VDM
NB : Les personnes interrogées dans le sondage sont à la fois flamandes et wallonnes. L’enquête a duré une semaine et comportait des questions à choix multiple, avec parfois la possibilité de donner une réponse libre. L’analyse a porté sur les disparités entre les sexes, les régions (Flandre/Wallonie) et les âges. Les différences statistiquement significatives entre les groupes, comme entre les hommes et les femmes, ont été analysées à l’aide de tests non appariés. On parle de différence significative lorsqu’il y a 95 % de chances que la réponse à une question ne soit pas due au hasard.
L’enquête complète est disponible ici