A l’instar de la plupart des compagnies aériennes, Brussels Airlines propose à ses passagers de procéder eux-mêmes à leur enregistrement et générer leur carte d’embarquement sous forme d’un QR code qu’ils reçoivent ensuite sur leur smartphone.
Bien pratique, aussi, pour choisir son siège en modifiant celui qui vous a été attribué de manière aléatoire (?) — et s’apercevoir alors que seuls trois sièges du milieu restent disponibles…
Bien pratique, mais… à condition que le matériel existe, et fonctionne. Car il faut bien sûr se connecter à Internet une fois arrivé à l’aéroport, qui propose d’ailleurs un réseau, et gratuit. Mais il faut s’inscrire, et remplir une série de zones aux dimensions minuscules. Et espérer que cela fonctionne.
Il faut aussi enregistrer son bagage. Autant, en effet, l’envoyer en soute plutôt que de risquer de se faire une nouvelle fois confisquer la lime à ongles qu’on a oubliée dans sa trousse de toilette.
A toutes fins utiles…
Il faut donc aussi qu’il y existe une zone de « drop off ». A l’aéroport de Porto, par exemple, il n’y en a pas (encore), et vous n’en saviez rien. Vous vous retrouvez finalement à pianoter inutilement sur votre smartphone dans la file d’un comptoir d’enregistrement « traditionnel » où vous vous êtes présenté à toutes fins utiles. Où l’on vous remettra le précieux boarding pass nanti d’un code à barres 2D, qui n’est évidemment pas du même standard. Est-ce pour cela qu’il a fallu prévoir un employé au portillon automatique pour vous aider à valider votre accès au lecteur laser, sur lequel il ne faut surtout pas poser votre sésame, puisqu’il le lit à (petite) distance ?
Et dire que certains — qui ne voyagent jamais sans doute — croient qu’on prend l’avion comme un autobus !
Viendra peut-être un jour où ce sera facile, mais il reste encore du temps et du chemin à parcourir avant que les aéroports parviennent à coordonner la mise en place de leurs infrastructures digitales.