Michael O’Leary était à Bruxelles ce mardi pour une conférence de presse, durant laquelle il s’est cru obligé d’expliquer ce qu’on savait déjà : Ryanair ne base plus d’avions à Bruxelles. Dans les faits, ça ne changera pas grand-chose, puisque qu’au lieu d’avoir par exemple un vol Bruxelles-Malaga et retour, il y aura un vol Malaga-Bruxelles et retour… C’est uniquement l’augmentation de 11% de la taxe d’aéroport qui insupporte Mr O’Leary.
Le CEO en a profité pour annoncer la mise en place d’un seizième avion à Charleroi, qui desservira 5 nouvelles destinations, portant leur nombre à 121. Ces nouvelles destinations seront Cluj et Iasi en Roumanie, Lodz en Pologne, Nantes, et enfin Asturias. Ce dernier aéroport est situé sur la côte atlantique, à égale distance d’Oviedo et de Gijón : c’est de cette région que proviennent beaucoup d’immigrants espagnols vivant en Belgique.
Autre sujet abordé par O’Leary : l’habituelle autosatisfaction de Ryanair : plus de 8,5 millions de passagers au départ de Belgique. Il signale aussi qu’un nouvel avion basé chez nous représente un investissement de 100 millions de dollars (il ne comte toujours pas en euro) ; ce qu’il ne dit pas, c’est que c’est un investissement “volatile” puisqu’un avion peut être basé ailleurs du jour au lendemain.
Enfin, ses réponses quant aux grèves des personnels navigants ont été plus que succinctes : on respecte parfaitement les lois belges, et si les syndicats nous emmènent au tribunal, nous gagnerons, a-t-il déclaré.