La low-cost irlandaise a officiellement indiqué jeudi qu’elle refusait de dédommager les passagers dont les vols ont été annulés suite aux grèves, car elle les juge « déraisonnables ». Mais il y a la Loi Michael !
Ryanair estime qu’aucune compensation ne doit être payée « quand un syndicat agit déraisonnablement et totalement en dehors du contrôle de l’entreprise ». Mais ce n’est pas du tout l’avis de Test-Achats : « la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne est claire… une grève interne à une compagnie aérienne ne constitue pas un cas de force majeure et ouvre donc le droit à compensation ». L’association de consommateurs invite donc les passagers à exiger l’indemnisation à laquelle ils ont droit.
Et de préciser que, « outre le choix entre un vol alternatif ou un remboursement de leur billet, les passagers ont droit à une indemnisation forfaitaire allant de 250 à 600 euros en fonction de la distance qui devait être parcourue par le vol ».
L’association consumériste a d’ores et déjà annoncé qu’elle introduira des actions judiciaires pour les passagers dont les droits n’auraient pas été respectés.
Avec Belga