Avec ce nouveau confinement, le Tourisme a subi un autre coup dur. Nous faisons un rapide tour d’horizon général en 4 points.
1) Oublions les vacances de Noël.
Focus sur le ski, Pâques et déjà l’été prochain. Beaucoup anticipent et adaptent leurs produits « vacances à la montagne ». Des forfaits locations à des prix très compétitifs, incluant remontées mécaniques et skis parfois.
En fonction de l’évolution de la pandémie et surtout du vaccin à venir, dépendront les choix des clients : hôtels ou locations. L’accès à la restauration reste un aspect confort incontournable.
Misterfly a déjà anticipé et lancé ses offres, d’autres suivent.
Les plannings des croisiéristes sont lancés pour 2021. Bref l ‘industrie se prépare à la relance.
2) Les webinars fleurissent partout, le virtuel également.
Rien de nouveau à l’horizon. Virtual Travel and Leisure Fair a été lancé en 2017. A l ‘époque le marché disait « le concept est intéressant mais trop précurseur ». Aujourd’hui le virtuel nous envahit,
nous le subissons. Je ne m’attarderai pas sur les chiffres actuels des fréquentations de ces 2 outils.
Je laisse aux organisateurs le soin de faire leurs propres analyses.
Les grands salons internationaux reviendront, mais ils auront adapté leurs concepts. Fréquences, bisannuel et non plus annuel ? , accompagnés de campagnes grands publics ?? L’avenir nous le dira. Quoiqu’il en soit le nouveau comportemental client décidera après la pandémie, et surtout comment ce dernier aura vaincu sa peur, ses doutes, ses appréhensions.
3) Panique à l’horizon : faillites potentielles.
On préfère éviter le sujet, mais il faudra attendre mars/avril pour évaluer les dégâts économiques dans notre marché touristique. Des questionnements inquiets se murmurent dans les coulisses.
Les différents fonds de garanties vont-ils survivre à un crash potentiel, ou pire vont-ils maintenir leurs garanties ??
Mark Devriendt est et reste confiant. 27 millions d’euros d’indemnités ont été versés pour couvrir le désastre Thomas Cook.
Le FDG possède encore une réserve de 20 millions d’euros. Et oui, les bons à valoir sont couverts en cas de faillite de l’émetteur. Ces bons doivent, bien sûr, contenir les informations légales pour être valables.
Et enfin, oui, le FDG est lui, à ce jour, toujours dûment réassuré.
4) Le télétravail va laisser des traces. L’industrie du Tourisme n’y échappera pas.
Les sessions de contacts futurs agences/clients peuvent très bien avoir lieu en « visionnel », tout comme tout autre secteur.
D’autres entreprises ont déjà fait le pas. Elles ont déjà anticipé l’évolution ou sont sur le point de le faire, en réduisant drastiquement les mètres carrés nécessaires à leurs activités futures, compte tenu des nouvelles technologies à leur disposition.
Bruxelles risque de se vider de ses bureaux, et devenir, comme le veulent les inspirateurs écologiques, une grande bourgade campagnarde européenne, sans âme,… bien sûr sans voitures, et sans touristes….
Autant retourner à Strasbourg. Le calme y règne déjà, les attraits touristiques sont multiples, on s’y sent en vacances.
Nos politiques jouent à la roulette russe. La vision « long terme » est un aspect qu’ils veulent ignorer. Espérons qu’ils changent d’avis, avant les élections prochaines… L’espoir fait vivre !!!
Courage à toutes et tous, et prudence toujours.
thanks for the last information