Dans son édition de ce week-end, le journal La Libre a relancé le débat quant à la survie de Brussels Airlines. Ce lundi, une nouvelle réunion a lieu avec le groupe allemand. L’arrogance et intransigeance de son CEO sont bien connus, et donc il faudra trancher dans le vif. Ou plutôt choisir entre la peste ou le choléra.
Les 2 options actuelles :
Soit le gouvernement belge n’octroie aucune aide financière, et le risque de faillite est réel ; il sera suivi d’un autre drame social et d’un risque de « ryanairisation » du secteur.
Soit le gouvernement assure un prêt de +/-300 millions d’euros au groupe Lufthansa, et SN continue à vivre, mais avec de toute façon une forte restructuration sociale et opérationnelle à la clé, et surtout, à ce jour, sans réelle garantie pour son futur à long terme.
D’où une 3ème et même une 4ème option
La 3ème, une renationalisation de SN, à l’image d’Alitalia. Cette option fera des dégâts sociaux identiques dans un 1er temps, mais permettra d’implémenter une stratégie adaptée aux nouveaux besoins économiques et industriels du pays et de l’Europe.
Évidemment les instances européennes devront être consultées, mais vu les exemples d’aides accordées déjà par les gouvernements allemand, italien, autrichien et suisse, la Belgique n’aura aucun mal à convaincre du bien-fondé de sa décision .
Et enfin, une 4ème et dernière option, délicate de 1er abord, mais qui pourrait présenter de nombreux avantages. Une autre compagnie belge est également en attente de reprise opérationnelle : AIR BELGIUM.
Soyons audacieux, osons le rapprochement, et non pas l’affrontement communautaire. Réalisons l’unité et de nouveaux beaux projets belges pourraient voir le jour.
L’union fait la force, disions-nous autrefois, et pourquoi pas aujourd’hui ?
Réponse sur l’article de Etienne De Nil: « Renationaliser Brussels Airlines? ». Maintenant que vous avez une édition bilingue, j’écris mon commentaire en néerlandais pour stimuler le dialogue entre nos communautés.
Een andere optie is een gemengd bedrijf waarbij overheid en privé samen aandeelhouder zijn. Dat is al het geval voor de luchthaven van Zaventem. Ook de Duitse regering heeft een ca. 20% participatie afgedwongen voor de steun aan Lufthansa én – en dat is belangrijk – ze heeft extra 5% stemrecht bij bijzondere situaties. Zo kan ze bv. de verkoop aan een Chinese investeerder verhinderen.
We moeten er niet aan denken dat onze luchthaven of Brussels Airlines volledig in handen komt van buitenlandse belangengroepen. Of dat we enkel nog low cost airlines op Zaventem zien landen.
Indien dat niet lukt kan de piste van Air Belgium overwogen worden. De overheid heeft daar al ca. 20% belang in. Luchtvaart is net als de bankwereld, de gezondheidszorg en energie een strategische sector waar wij als samenleving moeten over waken dat ze in eigen handen blijven. Deregulering en privatisering hebben hun limieten getoond. We moeten niet hernationaliseren maar participeren om onze belangen veilig te stellen.
Etienne Van Camp