Les directions de la SNCF Voyageurs, de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), de la SNCB et de Federated Hermes Infrastructure annoncent le rapprochement d’Eurostar et de Thalys.
Initié en septembre 2019, le projet de rapprochement intitulé Green Speed avait été reporté en raison de la crise sanitaire. Relancé à l’automne 2021, le projet a reçu fin mars 2022 l’approbation de la Commission européenne.
Les actionnaires d’Eurostar et de Thalys sont plus que jamais convaincus que cette alliance permettra de répondre à la demande croissante de mobilité durable en favorisant le développement du transport ferroviaire en Europe. L’ambition est de transporter 30 millions de passagers par an d’ici 10 ans (pour référence, 18 millions de clients en 2019) sous une marque unique : Eurostar.
Ce rapprochement sera également un puissant levier pour accélérer la reprise d’Eurostar et de Thalys, toutes deux touchées par la crise sanitaire.
Ce nouvel ensemble qui proposera ainsi le plus grand réseau à grande vitesse international en Europe de l’Ouest se fixe pour objectif de déployer une politique écologique ambitieuse au cours des prochaines années.
La première étape de cette alliance s’est concrétisée par la création d’une société holding détenue par SNCF Voyageurs (55,75 %), la CDPQ (19,31 %), SNCB (18,5 %) et des fonds gérés par Federated Hermes Infrastructure1 (6,44 %). La société, nommée « Eurostar Group », basée à Bruxelles, détient 100 % des parts d’Eurostar International Limited (Eurostar) et de THI Factory SA (Thalys), qui restent des entreprises ferroviaires de plein exercice et dont les sièges demeurent respectivement à Londres et à Bruxelles.
Les actionnaires ont également nommé Jacques Damas, actuellement CEO d’Eurostar, en tant que CEO du nouvel ensemble. Il s’appuiera sur un comité exécutif symétrique dans Eurostar et Thalys.
