Lundi soir, Carsten Spohr, le patron de Lufthansa, est venu présenter son projet de reprise de Brussels Airlines aux actionnaires belges.
Mais il y a un hic… Une majorité d’actionnaires « historiques »ne sont pas du tout d’accord sur deux points essentiels: Un montant de rachat des 55 % restants jugé insuffisant (2,6 millions d’euros) et le maintien de l’ancrage belge de la compagnie qui ne semble pas assuré, tout comme le rôle de l’aéroport de Zaventem en tant que « hub » international ne sont pas suffisantes.
Comme l’avait confirmé dans un récent entretien à « La Libre », Carsten Spohr et Lufthansa ont bien l’intention d’intégrer Brussels Airlines à sa filiale low cost « Eurowings ».
Selon la Libre, les propositions que fera M. Spohr lundi soir sont déjà jugées « encourageantes« par quelques actionnaires qui ont conclu une entente sur une ligne de négociation commune la semaine dernière. « Mais il nous manque certaines garanties. Si les Allemands passent en force, nous devrons engager des recours », explique un « historique » de Brussels Airlines cité par le journal. « Je ne pense pas qu’on arrivera déjà à un accord ce lundi. Il y aura certainement d’autres réunions », conclut ce dernier.
Affaire à suivre donc… Mais on peut être déjà assuré que le patron de Lufthansa a déjà ses idées bien arrêtées sur l’avenir de Brussels Airlines. La compagnie allemande veut renforcer rapidement sa filiale low-cost Eurowings. Et avec le rachat de Brussels Airlines, elle peut le faire à moindre frais.