Plusieurs villes du pays sont encore le théâtre de scènes d’affrontements entre protestataires et forces de l’ordre. Lundi 18 janvier, le ministère de l’Intérieur a indiqué que plus de 600 personnes avaient été arrêtées dans la nuit de dimanche à lundi. Des heurts avaient éclaté au lendemain du dixième anniversaire de la chute du président Ben Ali, le 14 janvier 2011.
Les protestataires sont des jeunes
Les protestations interviennent dans un contexte d’instabilité politique et de dégradation de la situation sociale en Tunisie. Selon le ministère de l’Intérieur, les protestataires arrêtés sont issus de groupes de personnes entre 15 et 25 ans et ont brûlé des pneus et des poubelles afin d’entraver les mouvements des forces de sécurité. Des pillages ont également eu lieu dans certaines zones.
Lundi, un porte-parole du ministère de la Défense a indiqué à l’Agence France-Presse que l’armée avait déployé des renforts dans les régions de Bizerte, Sousse, Kasserine et Siliana, afin de protéger les bâtiments publics.
Un couvre-feu a été décidé à partir de 16h