Ce 23 juin dernier, nous avons voulu redécouvrir le plaisir de voler, après COVID, vers Nice, avec Brussels Airlines. Un vol complet, dans une ambiance bon enfant, décontractée, avec masques pour équipages et passagers.
Un service simplifié aussi, mesures sanitaires obligent. Accueil à bord avec gel pour les mains. En Business, eaux et gaufres ou chips sont présentés aux passagers, avec toujours la place du milieu libre. En Eco, durant le vol, distribution de petites serviettes désinfectantes.
Et ramassage des déchets. Point.
Aucun passager ne s’attendait à plus de fioritures. Le principal étant l’importance de la réouverture de la ligne. L’arrivée à Bruxelles National était, par contre, étrange. Une zone drop off déserte. L’accès vers la salle des départs parfaitement signalisée, avec une entrée sous tente, et contrôle de votre titre de transport suivi de votre prise de température à distance automatique.
Et nous revoilà dans le saint des saints. Enfin une liberté retrouvée. Petite surprise de bienvenue, avec la remise d’un mini ballotin de 2 pralines offert par l’aéroport. Une salle presque vide, rangée 1 pour SN, pour les bagages, et nous voici déjà au contrôle de sécurité avec distanciation marquée.
Descente vers la zone duty free et la fusée de TINTIN. Autres magasins toujours fermés avec signes de 1ers préparatifs de réouverture. Un « snack and grab » ouvert, ainsi que le Starbuck café. L’ensemble de la grande baie donne une impression désertique. Normal.
Direction la porte d’embarquement en utilisant le travellator automatisé de l’aéroport, et réservé à ma seule personne pour l’occasion. Une procédure d’embarquement efficace par groupes de rangées, et la vue d’une cabine « masquée ».
Arrivée à Nice, Terminal 2, le UN restant fermé jusqu’en mars 2021. Aéroport en cours de redémarrage également, l’attente pour récupérer les bagages fut de plus de 25 minutes.
Un peu long dans le contexte de faible densité opérationnelle. À la sortie du hall d’arrivée, une petite marche de 50 mètres, et vous pouvez embarquer dans le tramway climatisé électrique, sans câble mais à recharge automatique à chaque arrêt, vers le centre-ville, dont coût 1,50 € par personne ou 1 €, si vous achetez un carnet de 10 trajets.
Durée du trajet vers le centre-ville, 25 minutes. Un exemple de collaboration entre l’aéroport et la ville, privilégiant une mobilité douce, à prix plus que démocratique, évitant les embouteillages… et les taxis à prix prohibitifs.
Bref, Nice a innové et rénové son accueil touristique. La promenade des Anglais est redevenue superbe, la plage et ses baigneurs sont à nouveau pris d’assaut dans le respect des mesures anti COVID. Parlant COVID,la ville de Nice et son maire Christian Estrosi ont envoyé une lettre à tous ses citoyens les invitant à se présenter dans des centres de santé précis pour y subir un test de dépistage, et ceci gratuitement !
Un exemple à suivre par nos 9 Ministres de la santé belges… mais cela c’est une autre histoire !