«Le gouvernement devra expliquer pourquoi il sauve une compagnie aérienne dont les propriétaires ont plusieurs centaines de millions de dollars répartis sur l’immobilier. La société patrimoniale de Juan José Hidalgo, le patriarche de la famille, dispose d’actifs représentant plus de 200 millions d’euros», pouvait-on entendre dans les médias espagnols samedi dernier.
Ajoutant que, «les enfants Hidalgo ont également de nombreuses entreprises en tout genre, sans oublier les hôtels qu’ils possèdent et les milliers de mètres carrés en République dominicaine, où ils passent une bonne partie de l’année à jouir d’une fortune que leur père leur a forgée ». Et précisant qu’en février 2020, un dividende extraordinaire de 35 millions a été distribué aux Hidalgo pour l’ensemble des sociétés immobilières, des hôtels cinq étoiles dans les Caraïbes d’une valeur de plusieurs centaines de millions d’euros ».
«La famille pourrait hypothéquer ces actifs pour obtenir de l’argent de n’importe quel prêteur pour sauver sa compagnie aérienne sans avoir à donner d’explications à des tiers ».
Les journaux précise que les propriétaires de Globalia et d’Air Europa, sont «très particuliers dans leur modèle de gestion avec de fréquents affrontements entre le père, Javier, le fils et le patron, les sœurs – Maria José et Cristina – et le fidèle directeur financier, Miguel Ángel Sánchez (un homme clé pour tout le réseau d’entreprise familial).
« Il n’y a pas longtemps, le PDG a menacé de démissionner au milieu de la pandémie, dans une bagarre bruyante avec le fondateur ».
Les observateurs du transport espagnol assurent qu’il sera « difficile aux dirigeants du groupe Globalia, d’intégrer l’entrée dans leur conseil d’administration des agents de l’Etat – la SEPI (Sociedad Estatal de Participaciones Industriales) – qui doivent, en tant que holding publique détenue à 100 % par l’État espagnol, sauvegarder les intérêts des contribuables ».