On a déjà vu une révolte des hôteliers en Espagne ces derniers mois. Le groupe allemand imposaient un nouveau contrat que n’acceptaient pas hôteliers espagnols. Par ailleurs, les professionnels attendaient le règlement des séjours. On assiste au même problème en Grèce.
Les hôteliers sont payés habituellement à 60 jours après le départ client…
Selon le journal Finanzblatt, la colère monte parmi les partenaires hôteliers qui ont été secoués par la crise Corona. Les revenus de l’été sont essentiels pour eux pour passer l’hiver.
C’est une période durant laquelle les affaires fonctionnent au ralenti. Un prestataire explique qu’il envisage de mettre fin au contrat avec le groupe, car TUI exigerait des délais de paiement considérablement allongés.
Il est bon de savoir qu’en Allemagne, le versement du client va directement vers le voyagiste. Entre la réservation et le payement aux prestataires, c’est un crédit bienvenu dans une entreprise qui va mal actuellement.
Les hôteliers grecs font de graves allégations contre TUI
Le groupe a soumis des modifications au contrat, en raison desquelles ils devraient attendre jusqu’en mars 2021 pour être payés des services de cette année, rapporte le « Financial Times ». Pour de nombreux hôteliers grecs, le manque à gagner temporaire que TUI veut leur imposer s’élève à plusieurs centaines de milliers d’euros.
L’affaire va jusqu’au parlement à Athènes
Le parti Syriza, qui dirigeait la Grèce jusqu’à l’année dernière, a exhorté le parlement grec à faire pression sur TUI par l’intermédiaire d’avocats. Pour de nombreux hôteliers, la situation actuelle est comme une bombe à retardement.
TUI, le plus grand fournisseur touristique de Grèce, aurait déjà payé une grande partie de ses factures pour l’été 2020. Avec un « petit pourcentage » d’hôtels partenaires en Grèce et en Espagne, des négociations ont été engagées pour discuter des conditions de paiement et discuter conjointement des solutions possibles.