Le 24 septembre dernier a eu lieu au Havre le premier soutage de gaz naturel liquéfié (GNL) Ship to Ship du Commandant Charcot en France, en collaboration avec le pionnier du soutage GNL Gasum.
Le Commandant Charcot a été éco-conçu avec les dernières technologies vertes, en tête l’utilisation du gaz naturel liquéfié, l’énergie la plus vertueuse disponible à ce jour. Six années auront été nécessaire pour faire naître ce navire prototype d’un genre unique. Depuis la livraison du navire le 29 juillet 2021, un tout premier soutage de Gaz Naturel Liquéfié a été réalisé le 25 août en collaboration avec Gasum en Norvège. Le 24 septembre 2021 marque le deuxième soutage GNL réalisé cette fois-ci au Havre, en France.
« Ces opérations de « bunkering LNG » représentent l’aboutissement de plusieurs années d’analyse, d’ingénierie et d’essais afin d’effectuer ces opérations en toute sécurité et avec le maximum d’efficacité. Le navire a atteint pour la première fois le pôle Nord géographique le 6 septembre 2021, en utilisant du gaz naturel liquéfié tout le long de son voyage. Nous sommes pleinement satisfaits et particulièrement fiers des innovations techniques développées sur ce navire qui nous ont permis d’atteindre ces performances exceptionnelles », déclare Hervé Gastinel, Président de PONANT.
Le Commandant Charcot est le premier navire à passagers équipé de cuves LNG à membrane haute pression, lui offrant une autonomie jusqu’à 2 mois au gaz naturel, une grande flexibilité dans ses opérations de soutage et d’exploitation, et garantissant une sécurité renforcée. Il ouvre la voie vers de nouveaux modes de propulsion au gaz naturel plus respectueux de l’environnement et permet de se rapprocher des objectifs de réduction de CO2 initiés par les accords de Paris.
Minimiser l’impact environnemental de son activité est un enjeu crucial pour PONANT. Le GNL est actuellement le carburant maritime le plus écologique qui soit. Le passage à cette énergie élimine totalement les émissions de SOX et de particules et réduit les émissions de NOX jusqu’à 85 %. Il émet au moins 20% de CO2 en moins par rapport aux carburants maritimes traditionnels.