Pilotes ivres ou drogués: le ministre rassuré!

Le 5 janvier, dans une lettre adressée à tous les transporteurs aériens commerciaux, le ministre des transports canadiens, Marc Garneau, se disait « très préoccupé par l’événement qui s’est produit à Calgary le 31 décembre 2016 ». Le ministre faisait référence à ce pilote de Sunwing trouvé ivre dans le cockpit d’un avion qui devait partir pour Cancún.

Dans sa lettre, le ministre demandait donc aux transporteurs de lui confirmer, avant le 15 février, que des mesures sont en place pour s’assurer que les membres d’équipage de conduite sont aptes à piloter, leur rappelant qu’ils sont responsables d’avoir des procédures « pour déceler et gérer toutes menaces visant la sécurité de l’aviation ».

L’APPLICATION DE PROTOCOLES CONFIRMÉE

Le 17 février, Transport Canada indiquait avoir reçu les assurances demandées par le ministre. « À ce jour, les huit plus grandes compagnies aériennes canadiennes ont toutes confirmé qu’elles avaient des protocoles de sécurité appropriés à la détection de l’alcool et de la drogue. Ces compagnies transportent 90 % de tous les passagers aériens au Canada », indiquait le ministère par voie de communiqué.

ATELIER APTITUDE AU VOL

Du même souffle, Transports Canada annonce néanmoins qu’elle consultera des intervenants sur la santé et la sécurité dans l’industrie aérienne. Le ministère recueille les renseignements pour orienter les discussions qui auront lieu à l’atelier Aptitude au vol prévu en juin prochain.

Entre autres objectifs, cet atelier entend notamment sensibiliser le secteur à l’importance des programmes d’aide aux employés et discuter la question de la détection aléatoire de l’alcool et de la drogue.

Rappelons qu’au Canada, un membre d’équipage de conduite qui travaille dans les huit heures suivant la consommation d’alcool ou sous l’effet de l’alcool commet une infraction criminelle. Transports Canada a établi le Règlement de l’aviation canadien et l’applique – mais il revient aux compagnies aériennes de veiller à ce que leurs employés s’y conforment. Les plus grands transporteurs aériens canadiens de passagers doivent aussi avoir un système de gestion de la sécurité (SGS).

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