Le groupe est en difficultés et la situation s’est empirée depuis le début de la pandémie. De profonds changements vont intervenir dont l’arrivée de nouveaux actionnaires et le possible départ du fondateur, Gérard Brémond, âgé de 83 ans).
Ouverture d’une procédure amiable de conciliation
Cette procédure amiable de conciliation est une forme de chapitre 11 appliqué aux Etats-Unis. En France, ce procédé fait gagner quelques mois à l’entreprise.
Elle a pour objectif de mener des discussions amiables avec les principaux partenaires du groupe, sous l’égide du conciliateur. Il faut dire qu’il y a urgence. Pierre & Vacances doit verser des loyers aux propriétaires des appartements de ses résidences de tourisme, alors que, dans le même temps, rien ne rentre dans ses caisses, faute de vacanciers.
Recherche de nouveaux actionnaires et départ du fondateur
Deux banques conseils auraient été mandatées pour trouver de nouveaux investisseurs. Parmi les nouveaux entrants, figure notamment la Caisse des dépôts et consignations. Cette opération pourrait aussi être le signal du départ pour Gérard Brémond … « Sa seule préoccupation, c’est que son groupe perdure ».
Le nouveau DG doit tailler dans le vif
Franck Gervais, le nouveau directeur général, un ancien d’Accor, pourrait tailler dans le vif. Depuis le départ de l’actionnaire chinois qui détenait 10% du capital, la Chine n’est plus une priorité. Il faut stopper l’hémorragie financière qui ne date pas d’hier. Le groupe a terminé l’exercice 2019-2020, clos fin septembre, avec un déficit de 336,2 millions d’euros. La situation reste préoccupante.