Selon le Secrétaire du Homeland Security, John Kelly, les ordinateurs en cabine pourraient être interdits vers un plus grand nombre encore de destinations internationales, rapporte Business Traveler.
Aujourd’hui les ordinateurs en cabine sont bannis depuis 10 aéroports de 8 pays d’Afrique et du Moyen-Orient sur les vols à destinations des Etats-Unis: l’aéroport Queen Alia de Jordanie, celui d’Ataturk à Istanbul en Turquie, Le Caire en Égypte, King Abdul-Aziz et King Khalid en Arabie Saoudite, Koweit International à Koweit, Mohammed V au Maroc, Hamad International au Qatar,Dubai International et l’aéroport d’Abu Dhabi.
« Nous pourrions prendre des mesures dans un futur pas si lointain pour étendre le nombre d’aéroports » a déclaré John Kelly au Sénat américain.
Une menace réelle ?
Cette interdiction serait intervenue en raison « d’une menace réelle » et n’était pas dirigée contre les pays à majorité musulmane pour une raison religieuse, selon John Kelly, cité par la chaîne d’information CNN.
Hormis les Etats-Unis, le Royaume-Uni a également interdit les ordinateurs en cabine mais sa liste diffère légèrement de celle des Etats-Unis : les ordinateurs en cabine de dimensions supérieures à celles d’un smartphone (16cm x 9.3cm x 1.5cm) sont interdits pour les vols vers le Royaume-Uni au départ des 6 pays suivants : Turquie, Liban, Arabie Saoudite, Égypte, Jordanie et Tunisie.
Outre qu’on ne comprend toujours pas en quoi un ordinateur portable représente une menace réelle pour la sécurité des passagers — sauf, évidemment, s’il est faux et bourré d’explosifs, ce qui devrait pouvoir être aisément détecté —, il est piquant de constater que les compagnies aériennes ont dépensé ces dernières années des dizaines, voire des centaines de millions de dollars pour offrir la connexion Internet à leurs passagers, qu’elles se voient aujourd’hui contraintes de ne pas utiliser.