L’objectif de l’Union européenne était d’obtenir des éclaircissements sur les intentions des USA et ainsi pouvoir garantir qu’une mesure d’interdiction des appareils électroniques plus grands qu’un smartphone en cabine (« laptop-ban ») ne serait pas exigée pour les compagnies aériennes européennes volant à destination des USA.
Rien n’est finalement réellement sorti de cette rencontre, si ce n’est un report des discussions à la semaine prochaine en vue de résoudre et discuter d’autres mesures éventuelles et problèmes techniques.Mais le temps presse.
Si l’interdiction américaine sur les ordinateurs portables est mise en place rapidement, elle pourrait semer la pagaille dans les aéroports européens. Plus de 3.250 vols par semaine sont prévus cet été entre les pays de l’Union européenne et les États-Unis, selon des chiffres de l’industrie aérienne.
Des batteries qui posent problème
Toutefois, il semblerait que les appels de plusieurs professionnels à éviter d’accumuler trop d’ordinateurs en soute – principalement en raison du risque en cas d’incendie de batteries ion-lithium augmenterait encore plus les risques.
David Lapan,le porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure américaine (DHS), a défendu cette possible interdiction, affirmant que les autorités doivent suivre la nature changeante des menaces terroristes.« Combien de tentatives de détruire un avion commercial avons-nous vu — sous-vêtements piégés, utilisation de liquides, utilisation de cartouches (d’imprimante) », a-t-il dit. « C’est à nous de toujours déterminer ce que ceux qui veulent du mal vont fait et d’essayer de les arrêter ».
Si le statu quo semble prévaloir en Europe, l’Australie envisagerait pour sa part une interdiction des ordinateurs en cabine pour les vols en provenance de certaines destinations, comme l’a déclaré à ABC News Malcolm Tumbull, Premier Ministre.