Ce vendredi, une panne géante attribuée à Microsoft, liée à la mise à jour défectueuse d’une solution de CrowdStrike, a affecté de nombreuses entreprises dans le monde. Le patron du groupe américain de cybersécurité a indiqué ce jour-là en milieu de journée que le problème était « identifié » et « en cours de correction ». Le retour à la normale s’est poursuivie ce dimanche.
Le secteur du transport aérien a été très impacté par cette panne. Plusieurs milliers de vols ont été annulés aux quatre coins de la planète. Brussels Airlines a pour sa part rassuré ses passagers vendredi, indiquant que tous les systèmes opérationnels fonctionnaient, que l’enregistrement et l’embarquement des vols se déroulaient normalement, mais que quelques vols étaient perturbés en raison des difficultés de certains aéroports.
Des plateformes aéroportuaires étaient en effet totalement saturées du fait de nombreux retards. D’autres ont carrément du annuler de nombreux vols, telle celle de Zurich. « Les pannes informatiques n’ont pas d’impact sur les systèmes de Swiss, mais les opérations aériennes de la compagnie sont malheureusement affectées en raison des perturbations subies par les entreprises partenaires et la surveillance de l’espace aérien », déplorait le transporteur suisse dans un communiqué publié ce vendredi vers 13h. Tous ses vols long-courriers avaient alors pu être assurés, mais 69 vols européens avaient dû être annulés. En fin d’après-midi, Swiss annonçait que les perturbations informatiques étaient résolues, et ne prévoyaient pas d’autres dysfonctionnements de son exploitation dus à la panne informatique pour les prochains jours.
A Brussels Airport, ce vendredi, les enregistrements ont basculé en manuel, ce qui a occasionné de longues files d’attente et des retards. Idem à Charleroi qui a subi les conséquences du bug du logiciel de Ryanair. Mais il semblait, dès le milieu de la matinée, que le recours à un autre logiciel ait résolu en partie le problème. Et seuls quelques retards étaient à déplorer en fin de matinée à Charleroi.
La SNCB n’a pas été épargnée. Le vendredi matin, les voyageurs de la compagnie ferroviaire, dans de nombreuses gares y compris à Bruxelles, ne pouvaient pas acheter un billet en ligne ou consulter les horaires en temps réel. Les guichets automatiques étaient inopérants, et les panneaux n’informaient plus sur les retards ou les changements de voies.
VDM