Avec un peu de retard, la Tunisie et l’Union européenne ont clôturé, lundi, les négociations concernant un accord d’open sky pour les services aériens. Un accord attendu depuis de nombreuses années et auquel la compagnie nationale Tunisair s’est opposé jusqu’au bout.
Tous les aéroports de Tunisie sont concernés… à l’exception de celui de Tunis. Restent donc ceux de Monastir, Enfidha, Tozeur, Djerba, Tabarka, etc. vers lesquels les compagnies low cost, en particulier, vont pouvoir se précipiter, dans le sillage de compagnies charter qui les desservent déjà.
Création de richesses
Cet accord devrait entraîner une amélioration de l’accès au marché pour les compagnies aériennes, offrir aux passagers une meilleure connectivité, un choix plus large et des tarifs moins élevés, et devrait se traduire par 800.000 passagers supplémentaires sur une période de cinq ans, selon un communiqué de la Délégation de l’Union européenne en Tunisie.
« L’augmentation du nombre de vols signifie également la création d’emplois et de richesses pour l’ensemble des partenaires. Il pourrait, par ailleurs, générer 2,7 % de croissance du PIB liée aux voyages et au tourisme, et accroître le trafic annuel de près de 13 % par an, selon la commissaire européenne aux Transports, Violeta Bulc, qui a souligné que « le but aujourd’hui est de réaliser des objectifs de la stratégie de l’UE en matière d’aviation, et d’amener les relations avec la Tunisie vers de nouveaux sommets ».
Une excellente nouvelle pour le tourisme
Cet accord aérien ambitieux permettra d’améliorer l’accès au marché et contribuera aussi à la mise en place des niveaux les plus élevés en matière de sécurité, de sûreté et de protection de l’environnement. C’est une excellente nouvelle pour le tourisme, pour les passagers et pour les entreprises, conclut le communiqué de l’UE.
Les deux parties sont convenues de procéder à la signature de l’accord le plus rapidement possible, et selon leurs procédures internes respectives.
[Avec African Manager]