Dans ce monde de la communication, on n’a jamais connu autant d’incompréhension qu’aujourd’hui. Ce matin encore, je lis ce court dialogue qui m’a fait rire :
–Se faire tatouer, c’est douloureux ?
-Tout dépend de la zone…
–Je suis de Flémalle.
Vous aurez peut-être lu aussi, sur une page Facebook, un autre exemple d’incompréhension. C’est un couple qui part à la mer pour y passer quelques jours. Sur l’autoroute, à midi, arrêt et inévitables tartines-triangles. Le mari demande à sa femme, pour être certain qu’elle a pensé à tout :
–Tu as pris ton maillot ?
Et la femme répond :
–Non, jambon-beurre.
L’incompréhension ne date pas d’hier. Il fut un temps où je grattais des billets d’avion en grand nombre. Un client me téléphone pour commander des billets pour une destination lointaine, pour 2 adultes et 2 enfants.
Je lui demande :
–En quelle classe ?
Et le brave homme me répond :
–L’aîné est en 3e et le petit en 1e année.
On ne s’étonne pas trop quand un « supporter » français s’est retrouvé à Budapest au lieu de Bucarest, ou qu’un client « sur internet » se soit retrouvé loin de sa destination après avoir confondu San José (CA) avec San José, Costa Rica. Mais ça, ne n’est plus de la compréhension, c’est de la confusion. Dans les deux cas, ça commence par la même syllabe.