Faire de la com. à partir du malheur d’un exploitant aéroportuaire, il faut oser ! Bien sûr le T. O en question va s’insurger, clamer son innocence. Répéter que sa communication était destinée à sa clientèle.
Quelle est la valeur d’une com qui précise que TUI a mis du personnel en plus dans l’urgence, ce qui lui a permis de minimiser la non-délivrance des bagages ou un retard de quelques pièces ? Mentionnant au tournant que le coût de cette perturbation lui avait coûté 100.000 €.
Un message clair vers l’exploitant aéroportuaire Brussels Airport, qui n’avait vraiment pas besoin d’un tel négativisme supplémentaire. Déjà confronté à un concours de circonstance qui a bloqué un carrousel bagages, et vu la période de très grande affluence, et en plus le temps nécessaire pour solutionner le problème, le cumul des bagages était irrémédiable.
Les autres transporteurs se sont limités à gérer la communication avec leurs propres passagers, et à réacheminer leurs bagages au plus vite. Des dédommagements suivront si nécessaire. Ils ont géré la situation avec réalisme et dignité, dans un esprit de solidarité industrielle. Bravo à eux.
Hélas, il faut toujours qu’il y ait une exception malheureuse. Un outsider qui ose profiter de la situation. La saison se poursuit, et est loin d’être terminée.
Un adage convient : cela n’arrive pas qu’aux autres.
À bon entendeur….