Bien évidemment, je ne parle pas de déguisement, mais de masque facial de protection. Ayant 2 semaines de congés à prendre, un peu perplexe face aux zones oranges, qui brusquement deviennent rouges, je me suis dit : « pourquoi pas profiter de l’offre de MSC ? »
Je veux ici partager cette expérience avec vous, car enfin, tout le monde essaye de vendre en garantissant les meilleures mesures sanitaires possible, sans toutefois que l’on sache en quoi elles consistent exactement. Je peux vous expliquer concrètement comment ça se passe chez MSC, cela vous permettra de renseigner vos clients s’ils sont dubitatifs.
Tout d’abord, il faut présenter à l’embarquement un certificat médical attestant que vous avez passé un test « corona » dans les 72 heures et que celui-ci s’est révélé négatif. Premier stress en vue car notre médecin traitant nous dit que vu que les laboratoires sont surchargés, il faut faire le test le mercredi pour être sûrs de l’avoir pour partir le dimanche. Ce qui dépasse les 72h.
Informations prises (sur internet) il y a des hôpitaux qui garantissent les résultats en 24h maximum. Donc, comme nous prévoyons d’embarquer dans l’après-midi, vers 15h nous nous pointons au service ad hoc. Tout se passe bien, il n’y a plus qu’à attendre le SMS de résultat.
Le lendemain matin pas de SMS, pas plus à midi, mais enfin, on a dit 24 heures… 15h toujours rien, est-ce que ça viendra aujourd’hui ?…
Bon, au pire, si le résultat arrive demain, il sera encore temps, nous ne devons partir que samedi matin… Puis, bingo vers 16h30 le fameux SMS attendu comme le Messie arrive : nous sommes tous les deux négatifs. Toutefois, cela ne suffit pas, il faut aller à l’hôpital chercher un certificat. A l’heure du tout électronique, un bon vieux papier à entête a encore toute sa valeur !!!
Il n’y a donc plus qu’à se présenter à l’embarquement
Après le contrôle d’identité, nous avons été envoyés dans une zone du terminal pour, à notre grand étonnement, subir un nouveau test corona. Les passagers étaient ensuite envoyés dans une salle d’attente. Je précise qu’il y avait des boissons et des chips à disposition, afin d’attendre dans les conditions les plus agréables possibles le résultat du nouveau test. Ceci semble exagéré, mais ce n’est pas inutile, car j’ai vu quelques personnes que l’on venait chercher et que l’on n’a jamais revues à bord. Ce test supplémentaire n’est donc pas superflu.
A bord, c’est comme partout : il faut porter le masque pour circuler, le personnel en porte un en toute circonstance, les passagers peuvent l’enlever lorsqu’ils sont assis.
A l’entrée des restaurants, une hôtesse vous dirige vers un lavabo afin que vous vous laviez les mains, ensuite, on prend votre température. Au restaurant, il y a un sens de circulation, comme dans nos magasins. En ce qui concerne le restaurant « buffet » le passager n’a pas accès aux plats. Tout est derrière un écran en plexiglass ; de l’autre côté, un membre du personnel vous met sur assiette ce que vous choisissez.
Concernant les excursions, il n’est pas permis de sortir du bateau de manière indépendante, il faut obligatoirement participer aux visites organisées par la cie de croisière. Les cars ne chargent des gens que pour la moitié de leur capacité (ce qui me fait penser que cela doit coûter un pont).
Malgré le peu de monde à bord (1/5 de la capacité) il y avait le choix parmi les excursions proposées. Celles que j’avais choisies ont bien eu lieu en français. Pour le retour à bord, on contrôle l’identité, comme de juste, mais une nouvelle fois, on prend votre température, pour s’assurer que vous n’avez pas contracté la fièvre pendant les quelques heures passées à terre.
Dernier détail : l’itinéraire de la croisière avait La Valette comme dernière escale. L’île de Malte étant passée en zone rouge, il y a eu un avis à bord disant que les passagers qui descendraient à Malte devraient subir un nouveau test corona avant de remonter à bord.
Et bien, je vous fiche mon billet qu’il n’y a pas eu beaucoup d’amateurs, la plupart des passagers se sont contentés d’admirer les murailles dorées de la capitale maltaise depuis le bateau.
Votre dévouée,
Nanesse