L’immobilier aussi s’attaque à Airbnb

Les professionnels de l’immobilier français et les hôteliers viennent de déposer plainte contre les plateformes d’hébergement touristiques.

Le dépôt de cette plainte a été rapporté dans le Journal du Dimanche de cette semaine. Les plaignants se basent sur le fait que les plateformes de réservation ne respectent pas notamment la loi Hoguet en agissant comme intermédiaires entre loueurs et locataires sans détenir une carte professionnelle ni tenir registre des transactions de leurs mandats contrairement aux agents immobiliers.

Selon les plaignants, les plateformes ne s’immatriculent pas au registre du tourisme, contrairement aux agences de voyages.

D’autres faits leurs sont également reprochés : non application des règles des activités d’assurance alors qu’elles offrent des garanties aux loueurs, violation des règles du paiement en collectant des fonds sans avoir obtenu d’agrément dans un des Etats de l’Union Européenne…

Les plaignants veulent ainsi forcer l’état à offrir « une égalité de traitement entre tous les acteurs ».

Il s’agit d’un véritable changement dans l’attitude de nombreux acteurs alors que jusqu’à présent les hôteliers étaient à la pointe de la lutte contre les plateformes de type Airbnb. Désormais c’est tout le secteur immobilier qui est avec eux.

Environ 500 agents immobiliers auraient dû fermer boutique à Paris en 5 ans et 20.000 logements ne sont plus en location longue durée à Paris du fait de l’intérêt des plateformes de type Airbnb, ce qui a pesé sur l’offre parisienne. [Source : Business Traveler France]

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