Rien que du sérieux, cette semaine ! Une incitation à la réflexion. Mais comme d’habitude, l’humour n’est jamais absent !
Dans AirJournal du 5/11 :
Cancers masculins : Air France se mobilise pour Movember
Je ne comprends pas bien cette ségrégation des genres. Ni pourquoi Air France choisit les cancers des hommes plutôt que ceux des femmes. Et puis ce nom : Movember… Contraction de « move member » peut-être ?
Dans Pagtour N° 3344 :
Comment embarquer plus vite les passagers à bord d’un avion
Avez-vous remarqué ? Les premiers à embarquer sont toujours les occupants des premiers sièges. Et ils ont quantité de choses à faire avant d’occuper leur place : sortir l’un ou l’autre truc d’un sac, charger les coffres de leurs multiples bagages à main, revenir au sac parce qu’ils ont oublié leur tablette, enlever leur manteau ou leur veste, et quand tout leur petit ménage est terminé, les autres passagers peuvent enfin se diriger vers leur siège.
Avec en main leur carte d’embarquement indiquant la rangée 28 par exemple ; mais ils regardent quand même chaque numéro de rangée, de 1 à 28, pour être certains que ce numéro suive bien le 27 et précède le 29. L’intelligence artificielle a peut-être des beaux jours devant elle, malgré ce que j’en pense d’habitude.
Dans DéplacementsPro du 7/11 :
Douche froide pour Emirates
L’auteur de l’article pratique l’humour « hérétique » : il a émaillé sa prose sur le personnel de bord dévolu à l’entretien des douches d’expressions de circonstances : « C’est du propre ! » « Emirates s’est fait passer un tel savon » « Une manière de passer l’éponge » « les autorités britanniques s’en lavent les mains » « sans trop se mouiller ». Eh oui, c’est un style…
Dans Express.be du 7/11 :
Les 7 secrets de la richesse
Peut-être que les agents de voyages pourraient s’en inspirer ?
1. Vive le monopole : N’essayez pas d’être le meilleur, mais le seul. Dans votre quartier ? Pour un type de produit ? Le seul compétent ? À vous de choisir…
2. Croissance aussi rapide que possible : Plus grand est (toujours) mieux. Ça dépend de quoi on parle, évidemment. Je préfère les petits ennuis aux grands.
3. Le pire endroit pour faire des affaires est le meilleur. Je connais par exemple quelques agences dans le Hainaut tant décrié, et qui pourtant ont un succès fou, et mérité !
4. Too big to fail : Assurez-vous que l’on vous sauvera toujours, grâce à votre taille. Bof… ça n’a pas tellement réussi pour notre copain Thomas…
5. Collectionner les biens immobiliers. Vieil adage du Belge qui a une brique dans le ventre.
6. Gérer un réseau. Et relever les compteurs, bien sûr.
7. Je ne vous le dis pas parce que je n’ai pas compris.
Dans DéplacementsPro du 8/11 :
Étude CWT : quid des grandes préoccupations des voyageurs d’affaires ?
Dans la série sans fin des Grandes Etudes de CWT, celle-ci va encore vous apprendre des choses qui changeront votre vie. Cette étude « révèle que les deux plus grandes préoccupations des voyageurs d’affaires fréquents à travers le monde sont l’impact sur leur vie familiale et la pression exercée sur leurs collègues. » « Et 21 % d’entre eux s’inquiètent que leurs familles pensent qu’elles privilégient leurs voyages d’affaires plutôt que leurs responsabilités quotidiennes et personnelles ».
« 22 % se sentent coupables que leurs collègues aient à supporter leur charge de travail lorsqu’ils sont absents ». Je retiens surtout que les 78% restant n’en ont rien à foutre.
Je me demande vraiment l’impact de telles études sur la vente des billets d’avion chez CWT.
Dans Travel Inside du 8/11 :
Delta contre le cancer du sein
C’est très bien, mais vous connaissez beaucoup de personnes qui sont pour ?
Dans Express Business du 8/11 :
La fable des bus 100% électriques
« En ce qui concerne la lutte pour réduire les émissions de CO2, le diable ne se cache pas dans les détails. Ces détails pèsent lourdement ».
« il faut transporter et intégrer 6 tonnes de batteries afin de garantir une autonomie de 400 kilomètres. De plus, trois bus seront nécessaires pour chaque trajet, en tenant compte du temps nécessaire pour recharger la batterie. Enfin, les bus électriques (fabriqués en Chine) coûtent deux fois plus cher que les bus diesel (assemblés en France). Conclusion : remplacer le parc diesel actuel coûte six fois plus cher en termes d’investissement que ce qui existe aujourd’hui. »
Les premiers arguments sont valables, mais les conclusions sont désastreuses. Ces grands patrons n’ont encore rien compris : ce que les personnes soucieuses de l’environnement réclament, c’est justement de cesser de raisonner en termes de coût d’investissement, mais plutôt en termes de coûts sociétaux ! Est-ce si difficile à comprendre ? Même moi, je l’ai compris.
Et
La Vidéo du Jour
« Les images formidables d’une baleine blanche (également appelée béluga) jouant au rugby avec un groupe de fans de rugby sud-africain sur un bateau près du pôle Nord. »
On sait qu’une baleine, c’est assez gros ; pourtant elle se cache à l’eau pour attraper le ballon. Il n’y a que le Tourisme qui peut procurer ce type de plaisir !