Les Propos de l’Hérétique

Sur les cinq propos de la semaine, il faut bien constater que trois se situent sous la ceinture. Le quatrième ne tourne pas tout à fait rond, et le cinquième est franchement au-dessus de la ceinture, quoiqu’aussi piquant…

Dans Pagtour N° 3309 :
Un café renversé force le pilote à atterrir !
J’ai parfois l’impression qu’on nous prend pour des cons. Lisez plutôt.
« Les boissons ont été distribuées dans des tasses (…) trop petites pour être mises dans le porte-gobelet. » Moi, j’ai du mal à mettre une tasse trop grande dans un porte-gobelet, jamais une plus petite que le support. Ce n’est pas tout :
« la majeure partie du breuvage s’est alors retrouvée sur les genoux du commandant, (…) dont certaines parties sont devenues assez chaudes pour commencer à faire fondre l’un des boutons »
Je l’admets, j’ai procédé à une légère coupure du texte pour le rendre un rien plus drôle. Mais je me demande quand même comment un café peut faire fondre un bouton, fut-il de braguette. Décidément, ce café était très fort ! Une vengeance d’hôtesse, peut-être ?

Dans Pagtour N° 3310
Kenya : une loi contre les flatulences discrètes en vol !
Dès que nous avons eu vent de l’affaire, nous avons décidé d’en parler puisque l’aérien concerne aussi, faut-il le rappeler, les « plus légers que l’air », c’est-à-dire tous les gaz. Le Kényan serait-il plus péteur qu’un autre ? Cela me paraît suspect. J’ai plutôt l’impression que la parlementaire s’est faite une publicité à bon marché. L’argent, lui, n’a pas d’odeur. C’est une attitude que je qualifierais de lèche-cul.

Dans Express Business du 19/9 :
Les vins de Bourgogne plus performants que la bourse
Je l’ai souvent constaté moi-même, à chaque fois que je bois un peu trop de vin…

Dans Pagtour N° 3313 :
La Grande Roue de Bruxelles : le pour et le contre

On ne va quand même pas s’en plaindre : c’est à peu près la seule chose qui tourne à Bruxelles ! Ah non, j’oubliais : il y a aussi toutes ces voitures qui tournent et tournent à la recherche d’une place de stationnement. Ces automobilistes feraient mieux de faire comme moi : attendre le RER ! Depuis vingt ans.

Dans AirJournal du 21/9 :

Insolite : un essaim d’abeilles collé à la vitre du cockpit empêche un avion de décoller

J’ai tout d’abord pensé que ce devait être une annonce publicitaire déguisée pour la compagnie FlyBee. Mais non, c’était vrai. Le problème d’essaim nécessite un soutien des équipes au sol : les essuie-glaces ne suffisent pas, il faut intervenir dare-dare. Et pour que le pilote -qui dans ce cas avait vraiment le bourdon- arrive à passer par la fenêtre du cockpit, il lui aurait fallu une taille de guêpe.

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