Les jeux sont faits. Un futur africain pour Brussels Airlines ?

Décisions sans surprises, une flotte réduite à 38 avions, et une réduction d’emplois de 25%. Dur mais effectif et réaliste, comparable presque à ce que subit British Airways.

Évidemment un drame social pour celles et ceux qui resteront sur le carreau. Espérons un dénouement serein pour les familles concernées, avec l’appui des autorités. Ceci dit, Brussels Airlines reste debout, et peut être une opportunité nouvelle pour le groupe.

Sans avoir de boule de cristal, pourquoi ne pas confier l’entièreté du continent africain à la compagnie belge de référence ? L’expertise de SN est incontournable, pour ne pas dire redoutable en Afrique. Un atout majeur pour Lufthansa.

Plage au sud de Durban – Afrique du Sud ©Hervé Ducruet

Un plan de développement qui pourrait inclure l’Afrique du Sud et la Namibie, en plus des destinations existantes. Brussels Airport verrait d’un bon œil un tel scénario, j’en suis sûr. Les apports transits d’Allemagne et des villes européennes potentielles, ainsi que des États-Unis feraient merveille.

Évidemment, la présence SN aux États-Unis deviendrait difficile. On ne peut pas tout avoir. Peut-être, un seul point au Canada et un seul point aux USA, pourquoi pas ? Mais il faudra d’abord pouvoir revoler, rouvrir les frontières, redonner confiance aux passagers.

La lumière apparaît au bout du tunnel, un nouveau futur se construit. Patientons et voyons voir ce que les stratèges internes distillent dans les coulisses.

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