Au fil des ans, le site est devenu très populaire auprès des randonneurs qui visitent le territoire, relève l’Office de tourisme. Résultat, le sentier qui mène au sommet « est délabré, et, à certains endroits, il est difficile de marcher en toute sécurité ».
Les volontaires vont donc baliser une route alternative permettant de gravir les pentes du mont Slættaratindur, et consolider certains tronçons du sentier existant.
« Les Iles Féroé ne souffrent pas du surtourisme »
L’an dernier, déjà, les Îles Féroé avaient mis en place la démarche. Dix sites étaient concernés. Aujourd’hui, « les Îles Féroé ne souffrent pas du surtourisme », ce terme désignant les effets négatifs d’un nombre de visiteurs un peu trop important, comme l’indique le site de l’Office de tourisme.
Mais les touristes sont de plus en plus nombreux, à venir visiter l’archipel. La fréquentation touristique de l’archipel a augmenté de 10 %, ces dix dernières années. Le territoire danois accueille désormais 110.000 visiteurs par an ; les habitants sont un peu plus de 49.000 ; les moutons 80.000.
Conséquence, « dans certains sites touristiques, l’environnement fragile ressent les effets d’une hausse du nombre de visiteurs », relève encore le site.
5.886 candidatures pour 100 places
« Nous accueillons des visiteurs tous les ans, mais nous avons aussi une responsabilité envers les habitants et notre magnifique environnement », dit Gudrid Højgaard, la directrice de l’Office de tourisme, au micro de la chaîne de télévision américaine CNN.
Les volontaires qui vont réaliser tous ces travaux, sur l’île, viennent de partout dans le monde. Selon le quotidien britannique The Guardian, les Îles Féroé ont reçu 5.886 candidatures, en vingt-quatre heures, pour… 100 places.
Les volontaires qui partiront dans l’archipel en avril devront payer leur billet d’avion, mais les Îles Féroé offrent le gîte et le couvert. Ils devraient être sélectionnés cette semaine, au hasard.