Divers commentaires nous sont parvenus quant aux positionnements pris par les GIE pendant la pandémie. Nous ne nommerons aucun d’entre eux par respect. Certains ont neutralisé leurs cotisations pendant la période de confinement. D’autres ont diminué ces mêmes cotisations. D’autres encore n’ont rien changé à leurs modes de fonctionnement.
Peu d’entre eux ont préparé la relance, préférant attendre l’évolution. Certains ont utilisé le chômage technique par absence de ventes, d’autres pas. La problématique des bons à valoir reste LE grand souci, bien que des ébauches de solutions apparaissent. Encore faudra-t-il en lire les conditions d’implémentation. Des prêts de « survie » sont disponibles, mais à des taux paraît-il inacceptables.
Alors à quoi servent encore les GIE ?
À l’origine l’avantage principal était de centraliser les valeurs des portfolios de chaque membre, et d’avoir ainsi un potentiel global pour les négociations de commissionnements avec les grands fournisseurs : compagnies aériennes, T.O, Hôtels, location de voitures, assurances etc…
Les membres d’un GIE se rassemblaient autour d’un « catalogue de bonnes intentions. » À partir de là, fallait-il encore neutraliser les égos de tout un chacun. Au fil des années les modes de fonctionnement des fournisseurs ont également évolué.
Les commissions restent sources de soucis, les fonds marketing également. Certains grands TO, sans les nommer, appliquent la stratégie d’intégration verticale, centralisant leurs ventes dans leurs propres agences labellisées.
Alors que reste-il comme raison valable pour rejoindre un GIE?
Il faut reconnaître qu’il existe une grande différence de gestion des GIE entre le Nord et le Sud du pays. Des potentialités différentes, des visions et des ambitions différentes. Bref, les audacieux, les nouveaux ou les entrepreneurs aguerris, ceux qui embrassent les nouvelles technologies, sortiront gagnants de cette nouvelle guerre.
Impossible de répondre pour l’instant à la question initiale. Je laisse aux intéressés le soin d’y répondre chacun de leur côté. L’Union fait la Force est une devise dépassée dans notre industrie.
Il faudrait mieux dire: la Transformation, ou une nouvelle Union globale, pourrait faire la nouvelle Force.