La presse belge a évoqué ces derniers jours la prochaine installation à l’aéroport de Bruxelles d’un système de « prédédouanement » pour les passagers des vols vers les Etats-Unis à partir de l’été 2017 — bien que la direction de Brussels Airport se refuse à confirmer une date. Une bonne nouvelle, puisqu’il ne faudra plus subir à l’arrivée les contrôles, longs et tatillons, de l’administration américaine.
Dans la pratique, plusieurs officiers des douanes et américaines et de la police des frontières seront détachés à Brussels Airport pour y effectuer tous les contrôles requis pour le compte des administrations de l’Immigration et des Douanes, de la Santé publique et de l’Agriculture.
Depuis 30 ans
Cette procédure n’est pas nouvelle. Elle est entrée en vigueur pour la première fois à l’aéroport irlandais de Shannon en 1986 déjà. Celui de Dublin allait suivre en 2011. Elle existe aussi dans la plupart des aéroports canadiens, mais aussi aux Bermudes, aux Bahamas, à Aruba ainsi qu’aux Emirats Arabes Unis.
Et c’est en mai de l’année dernière que le Département américain de la Sécurité intérieure a décidé d’étendre cette facilité aux principaux aéroports européens, Bruxelles, Amsterdam, Oslo, Madrid Barajas, Londres Heathrow et Manchester, auxquels il faut ajouter ceux d’Istanbul Atatürk mais aussi ceux de Buenos Aires et de Punta Cana.
Le 4 novembre dernier, enfin, l’aéroport de Stockholm Arlanda est devenu le deuxième pays européen, après l’Irlande, à mettre en place cette nouvelle procédure, dont on ne sait cependant pas encore, là non plus, quand elle entrera en vigueur.
Curieusement, jusqu’ici tout au moins, ni Paris ni… Francfort ne figurent dans la liste.