TootBus (bus touristiques) dévoile les résultats de la première édition de son étude barométrique consacrée au tourisme durable. Laquelle a également été mené auprès d’un panel belge.
La première édition du baromètre TootBus révèle une adhésion des Belges, Français et Britanniques au tourisme durable. Au regard des résultats de cette étude, réalisée par OpinionWay sur un panel d’habitants des trois pays européens (*), cette notion de tourisme durable reste toutefois encore floue pour beaucoup.
Les deux tiers environ des panelistes déclarent avoir déjà entendu parler de cette notion. Cependant, seuls 29% des Belges et 32% des Français savent précisément ce qu’elle recouvre. Les Britanniques en revanche savent définir cette notion à 41%, qu’on pourrait résumer par « un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs ».
Un tourisme durable plus local qu’environnemental pour les voyageurs
A la question « comment la préservation de l’environnement impacte l’organisation de vos vacances ? », c’est avant tout et pour la majorité des répondants le choix de la destination qui entre en ligne de compte. Questionnés sur les actions concrètes pour promouvoir le tourisme durable, les sondés français (71%) et britanniques (70%) valorisent unanimement les initiatives ayant un impact local : consommer des produits locaux, soutenir l’économie locale ou respecter le style de vie des habitants. Les actions environnementales viennent dans un second temps : lutte pour la qualité de l’air, tri des déchets, lutte contre le gaspillage alimentaire… A contrario, les Belges valorisent plutôt ce dernier type d’action, à 71%.
Sensibles à l’environnement, sensibles au budget
Questionnés sur l’importance de critères éco-responsables dans le choix de leurs activités de loisirs, 56% des Français et des Britanniques, ainsi que 55% des Belges les trouvent importants… s’ils ne leur coûtent pas plus chers. Seuls 13% des Belges, 17% des Français et 19% des Britanniques sont prêts à accepter un surcoût pour valoriser un critère éco-responsable. Quand ils sont prêts à payer, le surcoût acceptable pour les Belges est de 11,8% et pour les Français de 10,8%, en moyenne.
A noter par ailleurs, et de manière assez sensible, que les femmes, toutes nationalités confondues, sont plus sensibles à l’impératif écologique dans l’organisation de leurs vacances que les hommes.
Rappelons que Tootbus, qui exploite des bus touristiques à Bruxelles, Paris, Londres, Windsor, Bath, Bristol et Cardiff, est une filiale de RATP Dev (elle-même filiale du Groupe RATP). Laquelle assure l’exploitation et la maintenance de réseaux de transports urbains et interurbains dans 14 pays sur 4 continents (en France bien sûr mais aussi en Belgique, au Royaume-Uni, en Italie, Suisse, Algérie, Maroc, Egypte, Afrique du Sud, Arabie Saoudite, Qatar, Chine, Les Philippines et Etats-Unis).
(*) L’enquête Tootbus a été menée auprès de 3 113 répondants (1 036 Belges, 1 027 Français et 1 050 Britanniques), par OpinionWay entre le 30 mai et le 7 juin 2022 via questionnaire autoadministré.
C’est quand même surprenant ! Ils veulent voyager, donc avoir une empreinte carbone plus large, mais ne veulent pas contribuer financièrement à réparer leurs dégâts….
Nous vivons vraiment dans un mode d’égoïstes….