Les AGV vent debout contre la surtaxe d’IAG

Le Groupe IAG (British Airways, Iberia) vient d’annoncer la mise en place d’une surcharge de 9,5 € applicable au 1er novembre 2017 pour les réservations effectuées par l’intermédiaire d’un GDS. Les AGV belges, françaises, canadiennes et suisse dénoncent le Diktat du Groupe…

Après la Belgian Travel Organisation (BTO)la semaine dernière, en France, dans un communiqué, « les ENTREPRISES DU VOYAGE  déplorent de n’avoir pas été associées à la réflexion sur ce dispositif qui sera préjudiciable économiquement aux clients de la distribution indirecte et désavantagera de facto le canal de distribution agences de voyages tout en générant de nouvelles taches pour les agences.. »

D’autres organisations s’adaptent…

Après l’annonce de British Airways (BA) et d’Iberia (IB) sur l’introduction de taxes GDS, divers acteurs de la branche des voyages -tout particulièrement des voyages d’affaires- ont réagi. A présent, ils soulignent leur efforts dans le cadre du nouveau standard de données NDC. BA et IB ont précisé que la nouvelle taxe ne s’appliquerait pas aux canaux basés sur le NDC.

Aussi, HRG annonce être prêt à collaborer avec BA sur l’implémentation du standard NDC. Des changements dans la distribution avaient déjà été annoncés en 2011 et depuis, l’entreprise se serait activement préparée à cette étape. Les possibilités technologiques de HRG offriraient des conditions idéales pour l’intégration et la connexion au système de BA.

Outre les développements techniques, des groupes de travail spécialisés se sont occupé de traiter ce thème à l’internet et élaborent comment le nouveau canal de distribution peut offrir des avantages efficaces aux clients et aux voyageurs d’affaires. (avec Travel Inside)

L’ACTA s’insurge contre la taxe GDS annoncée par BA et Iberia

En juin 2015, le Groupe Lufthansa avait fait scandale en décrétant des frais de 16 € pour toutes les réservations/émissions de billets effectuées via le système mondial de distribution (SMD). Plusieurs craignaient alors que ce qu’on surnommait la « taxe GDS » gagne des adeptes chez d’autres transporteurs aériens.

Ça aura pris deux ans, mais voilà que British Airways et Iberia viennent d’annoncer leur intention d’emboîter le pas à Lufthansa. À compter de novembre 2017, les transporteurs du groupe IAG imposeront un tarif de distribution à l’ensemble des réservations effectuées via le SMD n’employant pas une connexion de nouvelle capacité de distribution (NDC). Le supplément s’appliquera à tous les tarifs, toutes cabines et classes confondues.

L’
ACTA est en beau fusil! « Les voyageurs ont besoin de cohérence, de transparence et de choix. Le seul moyen d’y parvenir est d’offrir du contenu par tous les canaux de distribution. La décision d’imposer un supplément sur les réservations effectuées par l’intermédiaire d’un GDS n’est pas dans l’intérêt des voyageurs ou de notre industrie », s’insurge Wendy Paradis, présidente de l’Association.

L’ACTA explique que la stratégie de British Airways se traduira par un coût supplémentaire refilé au consommateur sous la forme de supplément. Pour les agences de voyages, ce supplément s’ajoutera aux frais non commissionable (NCF). Ils devront le percevoir et l’expliquer à leurs clients. Le supplément compliquera en outre la comparaison des prix, ajoute l’ACTA.

Il sera possible d’éviter la taxe GDS… en évitant les réservations effectuées via les GDS! Parmi les canaux exemptés de ces frais :

  • le site Web de British Airways
  • les bureaux des ventes des compagnies aériennes
  • les centres d’appel
  • Connexion NDC directe
  • connexion NDC par l’intermédiaire d’un fournisseur de services informatiques ou un agrégateur
  • outils de libre-service de réservation connectés au système de British Airways ou d’Iberia par l’intermédiaire d’une connexion NDC
  • autres fournisseurs de services de traitement de voyages (y compris les GDS) qui adopteront un système de connexion NDC

Soulignant prendre la situation très au sérieux, l’ACTA continuera d’évaluer les conséquences de ces frais supplémentaires pour ses membres. Dès que l’Association disposera de l’ensemble des informations, elle déterminera la meilleure approche pour « continuer de défendre l’industrie ».

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