Le Parlement japonais vient de voter une loi qui autorise la location de logements privés à des fins d’hébergement. Une étape importante pour les opérateurs comme Airbnb ou Vivre le Japon, mais dont la portée sera limitée par les modalités d’application locales.
Airbnb peut souffler. La Diète (le Parlement japonais) a voté le 9 juin une loi qui autorise les minpaku, locations de courte durée dans une résidence privée. Un régime juridique bienvenu dans ce qui était devenu le premier marché en croissance du géant de l’hospitalité (5 millions de clients en 2016).
Par cette réforme, le gouvernement japonais prend en compte les doléances de son secteur touristique, inquiet de l’insuffisance de l’offre hôtelière traditionnelle de l’Archipel, et des touristes eux-mêmes.
Une bonne nouvelle en demi-teinte. La loi limite la pratique locative des logements privés à 180 nuitées par an ; mais surtout, les municipalités fixeront le détail des modalites de la loi, le gouvernement leur laissant le soin de gérer les querelles de voisinage. Le Japon n’est pas habitué à un tel afflux d’étrangers et les municipalités considèrent cette “manne” avec prudence. Kyoto par exemple impose depuis longtemps ses propres restrictions.
La location de maisons reste donc sujette à la même question : comment cohabiter sans problème avec la population locale ?
Un effort d’adaptation indispensable
Loueur de maisons au Japon depuis 2006, Vivre le Japon propose à ses voyageurs une expertise unique pour s’adapter aux règles de savoir-vivre locales. Car l’Archipel a trop de spécificités culturelles pour que la location d’hébergements y soit prise à la légère. Bien avant Airbnb, arrivé en 2014, Vivre le Japon a été pionnier dans un pays ayant pour seule offre hôtels classiques et ryokan (auberges traditionnelles).
Loger dans une maison japonaise nécessite de connaître les us et coutumes, pour profiter de son séjour et bien cohabiter avec ses voisins. L’interdiction de fumer dans la rue, le tri des ordures, le respect du calme des lieux : au Japon, pays du civisme et de la propreté, l’étranger ignorant ces règles sera générateur de tensions. Et les problèmes de voisinage survenus ces trois dernières années avec l’apparition d’Airbnb ont ajouté à la défiance des Japonais envers les minpaku.
Pour le bien-être de ses voyageurs ainsi que des locaux, Vivre le Japon a donc mis en place une formule équilibrée : un accompagnement sur place – incarné par ses Travel Angels – et un effort d’adaptation culturelle. Une expertise qui pousse d’ailleurs de plus en plus de propriétaires d’Airbnb à rejoindre Vivre le Japon.
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