Six ans après sa création, Instagram a plus de 500 millions d’utilisateurs actifs partageant une moyenne de 80 millions de photos par jour. Les voyageurs qui connaissent les médias sociaux tirent de plus en plus leur inspiration de destination d’Instagram, créant une vague de tourisme alimenté par les médias sociaux – mais à quel prix?
Carrie Miller, de National Geographic Traveler, a posé la question à quelques collègues très actifs sur Instagram.
Selon ces derniers, il semble que les photos affichées par les voyageurs sur Instagram laissent souvent croire qu’ils sont dans des lieux isolés, où il n’y a pas une autre âme en vue. La réalité est souvent tout autre, ont-ils souligné. En fait, il peut y avoir une longue file de personnes attendant l’occasion de créer leur propre version d’une photo auparavant vue sur Instagram, et ce, chaque jour!
L’ENVERS DE LA MÉDAILLE?
Devant la popularité de ce média, rien d’étonnant à ce que de nombreuses destinations voient dans Instagram un bel outil de mise en marché. Mais que se passe-t-il si une photo de voyage trouve un écho chez trop de gens?
Peut-être que le côté le plus sombre d’Instagram est quand il ouvre la porte à la surpopulation, à la dégradation de l’environnement et aux cascades dangereuses dans les destinations.
Les rapports des touristes qui ignorent les signalisations officielles et les avertissements de sécurité ont été signalés dans des sites partout dans le monde, rappelle-t-on dans l’article.
La solution? Chris Burkard, un photographe américain qui a 2,3 millions d’abonnés à son compte Instagram, croit que nous avons tous la responsabilité d’afficher des représentations exactes des lieux que nous visitons.
« La réponse n’est pas d’arrêter de voyager, mais de voyager consciencieusement. Essayez d’aller à des endroits qui ne sont pas présentés et de partager vos propres expériences au lieu d’essayer d’imiter les autres », a-t-il fait valoir à National Geographic Traveler.