J’aime assez l’initiative de l’UPAV, visant à sensibiliser les agents de voyages à un comportement plus « environnemental », notamment en termes de réduction de l’utilisation du papier, pour ne pas dire la suppression des brochures en agences de voyages.
Il n’y a pas que ça d’ailleurs, puisque certains agents de voyages tentent de mettre en place et je cite « l’option compensation carbone (CO2logic/Greentripper). Inclusion d’office pour nos produits ‘maison’ ou voyages personnels, et de manière optionnelle pour tout le reste.
Nous essayons également de privilégier les fournisseurs écoresponsables dès que possible «
C’est bien, très bien même, mais faut pas se leurrer. Cela ne suffira pas et tout le monde le sait.
Je vois par exemple, du côté français, ce qui se passe actuellement. Jean-François Rial, Président de Voyageurs du Monde, chantre du tourisme responsable, mais grand voyageur quand même, prône la « décarbonation du transport aérien », tout en convenant que ce ne sera pas suffisant et qu’il faut trouver de nouveaux carburants… ce qui n’est pas encore pour demain. C’est vrai.
Nos écolos à nous qu’on a, en France, plus soucieux d’occuper des postes gouvernementaux, rétorquent que la technologie « ne fera pas tout ». Il faut « taxer » le transport aérien, dit-il et surtout il faut (sic) que les professionnels du tourisme refusent de « commercialiser les billets d’avion low-costs», allant même jusqu’à « promouvoir, nous, professionnels du voyage, le plaisir sobre mais ô combien satisfaisant du voyager moins pour voyager mieux, voyager moins souvent mais plus longtemps …. La très triviale mais avérée formule « plus c’est long, plus c’est bon » s’applique aussi au tourisme …dans l’attente comme dans la réalisation».
Tiens, en Belgique, ce genre de propos va faire plaisir à TUI…
Allez, soyons sérieux. Allez donc convaincre un voyagiste de ne pas vendre un court séjour à des clients qui ne souhaitent qu’une seule chose : aller voir ailleurs !
Je ne parle même pas de ces agences de voyages qui n’attendent qu’une seule chose de la part de leurs clients : une visite dans leur agence conclue par un beau voyage !
Et puis, n’oublions pas quand même que l’on parle de « préserver » la planète, peuplée de milliards d’habitants, sans parler des autres espèces vivantes.
Commençons par entreprendre une politique environnementale mondiale !
